Les lois anti-IVG semblent se multiplier aux États-Unis, et dernièrement, l’État de l’Arkansas a fait TRÈS fort en matière de bafouement des droits des femmes. Dans le cadre d’une nouvelle loi appelée “Act 45 – Unborn Child Protection From Dismemberment Abortion Act”, une femme pourra désormais être empêchée d’avorter par le père de son enfant à naître, et ce, même si la grossesse est le résultat d’un viol conjugal ou d’un inceste.
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Selon CNN, un violeur, présumé père de l’enfant à naître, pourrait théoriquement à terme également porter plainte pour empêcher l’avortement. Afin de s’opposer à l’IVG, le père présumé de l’enfant aura la possibilité de poursuivre en justice le médecin comptant pratiquer l’intervention. L’homme pourra également déposer une injonction, un recours juridique permettant d’interrompre la procédure d’avortement. Autre atteinte grave mise en place par cette mesure : si la jeune femme désirant avorter est mineure, ses parents ou son tuteur légal pourront s’opposer à l’IVG.
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La loi la plus restrictive des États-Unis en matière d’avortement
Cette loi vise également les avortements pratiqués par une méthode chirurgicale, appelée aux États-Unis la procédure de dilatation et d’évacuation (D&E). Il s’agit de l’intervention la plus pratiquée pour les avortements effectués après 12 semaines de grossesse. Cette procédure de D&E est considérée par les médecins comme étant la méthode la plus sûre à ce stade de la grossesse, mais la pratiquer sera désormais un crime, passible de 10 000 dollars d’amende et de six ans de prison. En définitive, la majorité des avortements effectués à partir du deuxième trimestre seront maintenant interdits dans l’État de l’Arkansas.
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Cette nouvelle loi anti-IVG signée par le gouverneur de l’Arkansas Asa Hutchinson est la plus restrictive des États-Unis en matière d’avortement. Elle sera effective dès cette année.