Elon Musk, l’entrepreneur multimilliardaire et multicasquettes extrêmement versé dans l’exploration spatiale, a tenu hier une keynote lors du Congrès mondial d’astronautique qui se déroulait cette année en Australie.
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“Big Fucking Rocket” aka “BFR” : c’est le petit nom éloquent quoique provisoire attribué par Elon Musk et ses équipes à la prochaine fusée de SpaceX. Particularité notoire de cet engin dont la construction commencera d’ici 6 à 9 mois ? Elle serait réutilisable ! Également interplanétaire, elle pourrait permettre d’effectuer des missions spatiales à bord de la Station spatiale internationale (ISS), sur Mars et sur la Lune en convoyant tous azimuts des satellites, de la marchandise et des humains. La BFR viendrait, à terme, remplacer les fusées existantes développées par SpaceX : le Falcon 9, le Falcon Heavy et la capsule Dragon.
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Ce n’est pas tout. Musk assure que le BFR pourra également effectuer des voyages Terre à Terre et relier n’importe quelle ville de la planète en moins d’une heure. Ce qui, jusque-là, semble relever du rêve, aurait en plus l’outrecuidance de ne pas être inabordable : l’entrepreneur promet que les billets ne seront pas plus chers qu’un billet d’avion tarif classe économique. Petit film d’animation à l’appui :
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BFR will take you anywhere on Earth in less than 60 mins https://t.co/HWt9BZ1FI9
— Elon Musk (@elonmusk) 29 septembre 2017
Elon Musk en a profité pour apporter davantage de précisions sur l’épopée martienne de SpaceX : après avoir été repoussée une première fois à 2020, l’expédition inaugurale a été reculée d’encore deux ans. En 2022, deux fusées cargo quitteront la Terre. Elles seront principalement chargées de trouver des sources d’eau. Deux ans après, en 2024, les premiers hommes devraient être propulsés sur Mars.
Nous accordons une totale confiance à Elon Musk. Pour mémoire, il n’a jamais hésité à s’entourer des meilleurs ingénieurs du monde pour mener ses projets à terme :
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