Les mondes musicaux sont des paysages aux cieux variés. Certaines musiques nous parlent plus que d’autres mais il en existe qui portent ce petit truc qui invoque l’universalité. À ce propos, celle d’Agnès Obel a la couleur des profondeurs serpentines. Une nonchalance musicale aussi fluide que l’art est maitrisé car l’artiste, remarquable technicienne, a réalisé l’intégralité de cet album. De l’écriture à la composition en passant par les instruments, Obel nous laisse désirer une oeuvre tout en finesse. Ce premier extrait, “The Curse” en laisse entrevoir la préciosité.
Pour ce titre, Agnès Obel a collaboré avec Mika Posen (Timber Timbre) qui y joue du violon et de l’alto. Seules les cordes battent le tempo, pas de batterie mais un battement qui sonne comme un écho car dans l’univers d’Obel, la musique est un écho de l’essentiel. Une limpidité instrumentale pour des images chuchotées. Le silence. Le bruit du vent. Une longue marche sous un ciel de brume. “The Curse” poursuit le sillon tracé dès le premier album Riverside : celui de la quête spirituelle.
Bon voyage !
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