Depuis la création du groupe (au début des années 1970 du côté de Dusseldorf), les membres de Kraftwerk ont bien souvent fui la médiatisation et refusé le rôle de “précurseur” d’un style qu’ils ont pourtant façonné : la musique électronique. Ce manque est comblé par un documentaire diffusé par Arte, réalisé par Simon Witter et Hannes Rossacher et intitulé Kraftwerk Pop Art.
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Et plus que cette saillance dans le parcours du groupe, c’est sur l’immense influence du combo autant que sur ses racines que le documentaire revient. L’idée ? Interroger différents acteurs de la musique électronique ou juste de la culture en général pour mesurer l’influence de Kraftwerk. Mais aussi replacer leurs créations dans un contexte particulier : celui des années 1970, de l’homme aux prisex avec le progrès, cherchant à créer sa “propre grammaire”.
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Pour les détails, dans Kraftwerk Pop Art, on croise le vétéran de la techno de Détroit Derrick May, le photographe officiel du groupe Peter Boettcher ou encore la commissaire d’exposition Catherine Wood qui avait accueilli le groupe à la Tate Modern, célèbre musée londonien dédié à l’art contemporain. C’était en février dernier pour une série de concerts inédits et des extraits de l’évènement sont à retrouver dans la présente réalisation.
Pour se souvenir des origines “industrielles” de la musique électronique, mais également pour avoir un panorama fouillé de l’univers artistique de ces messieurs pas comme les autres, Kraftwerk Pop Art semble un passage obligatoire. Un chemin à emprunter avant samedi prochain, date à laquelle la vidéo ne sera plus disponible sur le site de la chaîne franco-allemande.
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Kraftwerk Pop Art
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