Dan Witz peint les pogos hardcore comme personne

Publié le par Théo Chapuis,

(Crédits image : Dan Witz)

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Dan Witz en sait quelque chose. Plus jeune, il faisait partie de ce mouvement et comme tant d’autres, il a lui aussi été un jeune et éphémère musicien, militant de cette sous-culture musicale fière et idéaliste. Aujourd’hui, il a raccroché la guitare depuis longtemps et exerce sa catharsis avec ses pinceaux plutôt qu’en hurlant dans un micro. Fort de son expérience, ce peintre new-yorkais expose du 5 avril au 3 mai à la Jonathan Levine Gallery de New York une série sobrement intitulée “NY Hardcore”. Sur ses toiles, rien d’autres que de nombreux spécimens de la scène hardcore de la Grosse Pomme, affairés à “mosher” avec soin parmi d’autres fans. Et c’est foutrement réussi.
Les sujets peints par Dan Witz sont tous ces gens qui font les couleurs du hardcore : skins, punks, no look, bodybuilders, petits, gros, hommes, femmes… tout ce que les salles de concerts miteuses de la métropole comptent comme danseurs de slamdancing potentiel. Witz a aussi peint d’autres personnages : amateurs de hip-hop, meute de chiens, hommes d’affaires… en somme, ces habitués des petits espaces confinés dans lesquels les larsens bousillent les oreilles semble fasciné par tous les mouvements de foule. Tant qu’ils sont violents et désordonnés.

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