“Pour les enfants, il n’y a aucun substitut à ce parc, à part des jeux fermés dans des centres commerciaux ou des balades sur des trottoirs”, s’énerve Yasser Al-Hurr, membre du collectif de voisins pour la réouverture de Horch Beyrouth.
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Les seuls petits espaces “verts” proposés aux habitants sont de petits terrains vagues en terre battue, dépourvus de charme, à la lisière du parc. Les enfants y jouent au foot et au chat perché. “Les seules autres alternatives pour voir un peu de vert nécessitent de sortir de la ville, et c’est infernal à cause des embouteillages qui encombrent Beyrouth chaque jour”, enrage Yasser Al-Hurr.
La mairie, elle, se défend et met en avant plusieurs projets : “Nous lançons la réhabilitation de plusieurs jardins (Sioufi ou Ramlet el-Baida par exemple), nous créons un nouveau parc (Audi metropolitan) et nous prévoyons de planter 6 000 arbres dans toute la ville cet été“, explique Hagop Terzian, responsable du bureau de presse.
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Guerre civile et incendie
Entrée autorisée pour les Occidentaux
“Les étrangers font du jogging, les Libanais eux, sont idiots, ils ne pensent qu’à faire l’amour.”
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En décembre 2015, au pied du mur, la municipalité ouvre finalement le parc, d’abord partiellement avant de le rendre accessible à tous ce fameux 16 avril 2016.
Clientélisme politique et intérêts immobiliers
“Je me sens trahi par mes élus. Ils changent les lois du pays au profit de leurs bénéfices individuels plutôt que de penser à l’intérêt général”, se désole Yasser Al-Hurr avant d’asséner : “Cela doit cesser, le rapport de force doit s’inverser ou ce pays restera un pays de sauvages.”
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Ça fait rire Cynthia : “Si cet hôpital est bien mobile, il va falloir nous expliquer pourquoi ils construisent ça avec du béton et des parpaings.”