“Collateral Freedom, la censure mise en échec dans 11 pays ennemis d’Internet”
Un hashtag mobilisateur
Les cas de censure se suivent et se ressemblent dans les pays concernés par l’action “Collateral Freedom”, c’est pourquoi l’organisation compte sur la mobilisation financière et la participation des internautes afin de contrer la cybercensure.
En choisissant d’utiliser le hashtag #CollateralFreedom, Reporters Sans Frontières compte sur les réseaux sociaux afin de faire entendre sa voix. La viralité permise par ces réseaux est génératrice d’une participation hors-norme de la société civile, permettant d’aller au-delà de la simple voix des ONG.
Reporters Sans Frontières n’est pas la seule ONG à miser sur la viralité puisque l’ONU Femmes, par exemple, a déjà envahi les réseaux sociaux avec un “#HeForShe” venant promouvoir sa campagne pour l’égalité des sexes, dont la représentante est l’actrice britannique Emma Watson.
Le Nord a célébré la Journée internationale de la femme #HeForShe #GasonKoreFi http://t.co/fCKLCKCAq1 @MCHaiti pic.twitter.com/S3UZ3wlvPJ
— MINUSTAH (@MINUSTAH) 11 Mars 2015
Désormais, les ONG interagissent avec les internautes afin d’augmenter leur visibilité et leur soutien, appuyant ainsi la force de leurs opérations. L’action menée par Reporters Sans Frontières comptant sur les dons afin de maintenir les bandes passantes servant à la mise à disposition des sites miroirs, le hashtag #CollateralFreedom apparaît comme une opportunité de mobiliser massivement à moindre frais, évitant ainsi d’importants frais de publicité.
Les tweets de soutien à l’opération affluent des quatre coins du monde, relayant ainsi la campagne et ses intentions. Lutter contre la censure d’Internet en passant par le web lui-même, un pari risqué mais semble-t-il efficace qu’a décidé d’assumer Reporters Sans Frontières.
Vlad is mad. #CollateralFreedom http://t.co/wloVcsclmc pic.twitter.com/cBM8QbQqDo
— fo0 (@fo0_) 12 Mars 2015
Avec ses miroirs, RSF semble confiant puisque si la mobilisation continue, les sites ne sont pas supposés pouvoir subir un blocage. Données chiffrées, hébergement a priori sûr, tout est fait pour protéger les sites mais aussi les internautes. Grâce à la connexion “https”, ceux qui consultent les sites seraient placés hors de la portée des fournisseurs d’accès et ne devraient pas être inquiétés.
Collateral Freedom apparaît ainsi comme une action coup de poing, ancrant dans la réalité les préoccupations de Reporters Sans Frontières qui s’est longtemps contenté de publier un rapport dénonçant la censure exercée dans certains pays.
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