Coca-Cola a dû arrêter la production de sa fameuse boisson à cause de la crise financière au Venezuela. Les fournisseurs n’ont plus de matière première à leur vendre.
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Le Venezuela n’a plus de sucre !
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À cause de la crise financière et d’une grosse pénurie, Coca-Cola a dû arrêté la production de sa boisson, tout simplement parce que l’entreprise n’a plus assez de sucre. À cause de la crise financière, il n’y a plus d’argent pour payer la main-d’œuvre, les usines et les entreprises de transport qui participent à la fabrication du produit. À cela s’ajoute une pénurie de sucre, ingrédient essentiel à la boisson.
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Kerry Tressler, une porte-parole de Coca-Cola, a expliqué à Reuters : “les fournisseurs de sucre au Venezuela nous ont informé qu’ils allaient temporairement cesser les opérations à cause du manque de matière première.” L’arrêt des activités de Coca-Cola ne va faire qu’aggraver la récession, décrite comme la pire déroute que le pays ait connu en 70 ans. En ce moment, le Venezuela importe 850 000 tonnes métriques de sucre afin de poursuivre ses activités, car la production des usines détenues par le gouvernement est en baisse et les usines privées attendent que l’économie aille mieux pour investir.
La pénurie de sucre fait partie d’une situation plus inquiétante. Le plus gros brasseur du Venezuela, Empresas Polar, a lui aussi dû cesser sa production de bière à cause du manque d’orge. Cette disette pourrait être la pire de l’histoire récente du pays. Des produits de base comme le lait, les pâtes, le papier toilette et le déodorant sont de plus en plus durs à trouver, à cause de la chute du prix de l’huile, dont le pays dépend.
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Coca-Cola a expliqué dans un communiqué que l’entreprise ne quittait pas le Venezuela. Mais comme 90 % de la production de coca impliquent du sucre, la société américaine va tout simplement attendre de voir comment la situation évolue. Si l’entreprise doit arrêter la production de coca, elle assure que la celle des eaux et boissons comportant moins de sucre, comme le Coca-Cola Light, restera inchangée. Mais peut-être la fameuse boisson gazeuse sera-t-elle importée à un prix plus élevé, c’est le risque.
Traduit de l’anglais par Hélaine Lefrançois