Toutes les avancées technologiques ne se valent pas. C’est ce qui se disait au milieu des années 2000, quand les drones ont commencé à être populaires. Mais des esprits brillants d’une start-up britannique ont trouvé une façon intelligente d’utiliser cette invention pour réparer les dommages causés par la déforestation. Dirigée par Lauren Fletcher, qui a travaillé pas moins de vingt ans à la Nasa en tant qu’ingénieure, l’entreprise BioCarbon Engineering plante un milliard d’arbres par an grâce à des drones.
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Entre 2000 et 2009, presque 13 millions d’hectares de forêts tropicales ont disparu de la Terre. À ce niveau, on estime que la déforestation est responsable de 15 % des émissions totales de dioxyde de carbone. Grâce aux drones, qui peuvent semer 100 000 arbres par jour, BioCarbon Engineering a la capacité de planter un million d’arbres sur 250 hectares en un temps record.
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La technologie au service d’un écosystème sain
Dans un premier temps, les drones commencent par survoler la zone à reboiser pour créer des cartes en 3D. L’analyse de ces cartes permet alors de déterminer une trajectoire de semis appropriée au terrain, ce qui fait toute la différence entre les méthodes traditionnelles et l’utilisation de ces appareils. Irina Fedorenko, cofondatrice de BioCarbon Engineering, explique au site My Modern Met :
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“Nous pouvons déterminer quels types de graines doivent être semés et où, pour augmenter leurs chances de survie. Quand on sème à partir du ciel, on se contente souvent de répartir des graines n’importe où, qui tomberont peut-être sur des rochers ou dans des marécages, où elles ne pousseront jamais. Avec les drones, nous pouvons empêcher cela.”
Une fois que la carte de semis est établie, les drones survolent de nouveau la zone en question en laissant tomber des graines à une vitesse optimale pour une bonne pénétration. Chaque drone transporte plusieurs types de graines et les libère précisément au bon endroit, en fonction des recommandations établies avec les analyses préalables.
Combinant l’intelligence humaine et la puissance de la technologie, ce processus pourrait s’avérer inestimable pour lutter contre la déforestation, afin de rétablir un écosystème sain dans le futur.
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Traduit de l’anglais par Sophie Janinet