La start-up japonaise Hotaru a mis au point une cabine de douche pliable et transportable partout avec soi. Les 20 litres d’eau contenus dans son réservoir sont filtrés de façon à pouvoir fournir jusqu’à 50 douches d’affilée avec la même eau… et d’en économiser tout autant.
Publicité
Publicité
Partant du principe que la douche est indispensable à la vie moderne, deux entrepreneurs japonais, Riki Kitagawa et Ryo Yamada, ont voulu la rendre accessible partout et en toutes circonstances. Au bureau, en camping sauvage, sur un chantier, après un bain de mer sur une île déserte, dans la forêt après une randonnée… tous les prétextes sont bons pour se rafraîchir corps et frimousse.
Une idée qui s’explique sûrement, entre autres, par l’obsession des nippons pour l’hygiène dans tous les domaines. Quoi qu’il en soit, les deux inventeurs ont eu le bon goût de rendre leur douche économe en eau.
Publicité
Des économies d’eau considérables
Selon le site américain TechCrunch, spécialisé dans les technologies, qui a interrogé les deux hommes, la douche Hotaru réutiliserait entre 95 et 98 % de l’eau contenue dans le réservoir. Ainsi son réservoir de près de 20 litres permettrait à une famille de trois personnes de se laver quotidiennement avec la même eau (traitée à chaque fois) pendant deux semaines à raison de cinq minutes par douche. Ce qui permettrait d’économiser jusqu’à 600 litres d’eau à chaque remplissage.
Et pour les plus hygiénistes d’entre nous, pas de panique, la douche, qui fonctionne à l’aide d’une pompe et d’un filtre, est dotée de détecteurs et de signaux qui alertent sur la qualité de l’eau.
Publicité
Compact, le système Hotaru forme une sorte de tente verticale dont la toile en nylon résiste à l’eau, déployable à peu près n’importe où, à condition d’avoir une source d’électricité (même faible) à portée de main. Un branchement à une voiture est par exemple suffisant pour activer la douche ; en revanche, pour l’eau chaude, un raccordement à une prise secteur est requis.
La douche Hotaru pourrait sortir sur le marché en 2017 au prix de 3 000 dollars (environ 2 600 euros). Le projet est en effet parrainé par l’une des plus grosses fortunes du Japon, le milliardaire Taizo Son.
Publicité