“Je rappelle quand même que le logement reste le premier poste de dépense des Français et leur premier patrimoine.”
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Pour répondre à la polémique naissante, l’Élysée a assuré que ce serait le ministre de la Cohésion des territoires, Richard Ferrand, qui serait en charge de la question du logement. Ce dernier s’occupera également de la politique de la ville (qui n’aura pas non plus de ministère spécifique). Lors de sa passation de pouvoir avec Emmanuelle Cosse, Richard Ferrand a toutefois promis que “le logement sera[it] au cœur de la cohésion des territoires”.
Merci @emmacosse pour ce que vous avez fait, et ce que vous êtes.
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) 17 mai 2017
Le logement sera au cœur de la cohésion des territoires. pic.twitter.com/TQsj3nPPuc
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Où sont les femmes ?
C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron : la mise en place d’un ministère entièrement dédié aux droits des femmes. Pendant l’entre-tour de la présidentielle, Emmanuelle Macron avait même tweeté dans ce sens, expliquant que “l’égalité femmes-hommes [serait] la cause nationale du quinquennat” :
Il y aura un ministère plein et entier des Droits des Femmes. #MacronDirect
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 28 avril 2017
Mais il n’y aura finalement pas de ministère “plein et entier aux droits des Femmes” si l’on se réfère à la composition ministérielle donnée par Alexis Kohler. Il n’y aura en effet qu’un secrétariat d’État chargé de l’égalité des femmes et des hommes, néanmoins dirigé par la militante féministe Marlène Schiappa qui s’est fait connaître grâce à son blog, Maman travaille.
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Exit la fonction publique
Un autre ministère bien ancré manque à l’appel : celui de la Fonction publique, lequel a pourtant été, selon Nice Matin, présent dans chaque gouvernement depuis 1959. Plusieurs syndicats de fonctionnaires se sont inquiétés de l’absence de ce ministère de plein exercice pour les 5,65 millions d’agents de la fonction publique. Le syndicat UNSA Fonction publique a ainsi déploré “un mauvais signal donné aux agents” :
“La campagne présidentielle a été marquée par un débat sur le nombre de fonctionnaires dans le pays. L’annonce comptable de la suppression de milliers de postes d’agents publics […] réduit les fonctionnaires à un coût pour la Nation […]. Alors qu’ils représentent un emploi sur cinq […], les agents publics n’auront plus de ministre en propre !”
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Le syndicat Solidaires regrette, lui, que la fonction publique fasse désormais partie du portefeuille du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire :
“Quand l’on sait que Monsieur Macron envisage de supprimer au cours de son mandat 120 000 postes de fonctionnaires (50 000 à l’État et 70 000 à la territoriale), on comprend mieux ce rapprochement.”
Enfin, aucun ministre ni secrétaire d’État n’est nommément en charge de la Famille, de la Jeunesse ou encore de l’Industrie dans le gouvernement d’Édouard Philippe.
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