Le 2 février 2017, cela fera exactement 40 ans que le Centre Georges-Pompidou, plus communément appelé Beaubourg, a ouvert pour la première fois ses portes au public. Ce bâtiment, à l’architecture unique et résolument moderne, qui comprend entre autres un musée d’art contemporain, fait aujourd’hui partie du paysage parisien. Ce n’était pourtant pas gagné. Né de la volonté du président Georges Pompidou d’avoir un musée entièrement dédié à l’art moderne en plein cœur de Paris, ce lieu est marqué par une architecture qui l’a rendu très impopulaire avant son ouverture. Mais pour le premier directeur du centre, il s’agissait de la “plus grande tentative culturelle que la France ait faite depuis le début [du XXe siècle]”, comme il l’explique dans ce document ressorti par l’Institut national de l’audiovisuel (INA), à l’occasion des 40 ans.
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Georges Pompidou a tout fait pour que le Centre national d’art et de culture qui porte son nom voit le jour. Après sa mort d’un cancer en 1974, c’est Valéry Giscard d’Estaing qui a repris le projet. Concernant ce centre, Georges Pompidou expliquait : “Je voudrais passionnément que Paris possède un centre culturel […] qui soit à la fois un musée et un centre de création, où les arts plastiques voisineraient avec la musique, le cinéma, les livres, la recherche audio-visuelle, etc. Le musée ne peut être que d’art moderne, puisque nous avons le Louvre. La création, évidemment, serait moderne et évoluerait sans cesse. La bibliothèque attirerait des milliers de lecteurs qui du même coup seraient mis en contact avec les arts.” C’est à l’issue d’un concours que l’architecte italien Renzo Piano a été choisi pour concevoir le Centre Georges-Pompidou. Juste avant son inauguration, il expliquait ses motivations architecturales :
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Pour ses 40 ans, le centre Pompidou sera gratuit les 4 et 5 février. Plusieurs évènements (concerts, performances, etc.) sont également prévus dans toute la France pour l’occasion.