Ce scientifique japonais a créé son clone androïde

Publié le par Théo Chapuis,

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À la recherche de la présence humaine

Vous êtes mal à l’aise ? N’importe quel être humain le serait. Sans être l’intention première d’Ishiguro, c’est un dommage collatéral naturel de son œuvre : le but du scientifique, au-delà de progrès technologiques purs dans la robotique, se nomme sonzaikan. La meilleure traduction de ce mot local serait “présence humaine”, qu’il recherche inlassablement dans la robotique. À ce sujet, Luisa Whitton a déclaré à The Verge :

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Le champ de la science au Japon ne s’arrête pas à la technologie. La poursuite de ses réponses est motivée par l’enrichissement de connaissances aux sujets de la vie et de la mort… Moi, je me suis intéressée aux thèmes sous-jacents qui les touchent : l’étrange, le double, l’inconnu, la fiction, le fantastique…

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La photographe a tenté de retranscrire du plus honnêtement qu’elle a pu ce laboratoire. Pourtant, même si elle s’est trouvée au contact de ces robots pendant des jours, qu’elle a pu observer leurs mécanismes, appréhender leur non-humanité, toucher leurs corps froids, elle reste frappée par l’aspect mélancolique de certaines de ses images.

Comme si les quelques humanoïdes qu’elle a pu capturer se sentaient véritablement seuls et nostalgiques. Et après tout… Pourquoi pas ?

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