S’ils jubilent de leur succès, les indépendantistes sont conscients des nombreuses difficultés à venir, à commencer par le bras de fer avec le gouvernement central. Carles Puigdemont a donc rapidement tempéré sa joie en affirmant qu’il n’était pas encore temps de “sabrer le ‘cava’ “, ce vin mousseux bien connu des Catalans.
Moins pétillant, Manuel Valls a immédiatement tenu à fustiger le résultat de ce processus démocratique :
Publicité
Des responsables indépendantistes ont été élus, les mêmes qui ont mis la #Catalogne dans l’impasse. Ils ont perdu en voix et dépendent de 4 sièges d’un parti d’extrême gauche anti-système. Cela ne sera pas facile de gouverner. #8h30politique @franceinfo
— Manuel Valls (@manuelvalls) 22 décembre 2017
Publicité
Une réaction en droite ligne de celles des responsables de l’Union européenne, plus que méfiants à l’égard de ce qui se passe en Catalogne. “Notre position sur la question de la Catalogne est bien connue et a été réitérée régulièrement, et à tous les niveaux. Elle ne changera pas. S’agissant d’une élection régionale, nous n’avons pas de commentaire à faire”, a déclaré le porte-parole de la Commission européenne.
Le journal Le Monde rappelle que depuis le début de la crise, l’UE s’est toujours refusée à reconnaître l’indépendance de la région espagnole. Aujourd’hui, les indépendantistes célèbrent leur victoire. Mais tout reste à construire.