Cara Delevingne est le visage de la toute première campagne “Je ne suis pas un trophée” qui dénonce les souffrances infligées aux animaux rares et sauvages.
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Cara Delevingne vient de rejoindre la liste des stars altruistes qui défendent les droits des animaux : elle a décidé de prendre part au combat contre la chasse au trophée. La mannequin est devenue le visage de la nouvelle campagne internationale “Je ne suis pas un trophée” pour laquelle elle a posé nue. Cette campagne dénonce les souffrances infligées aux animaux rares et sauvages par les industries de la mode et du luxe.
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Pour cette campagne, la star, qui a rencontré le photographe Arno Elias en amont, a posé nue, allongée sur le sol, tel un félin. Des images d’animaux en danger colorées ont ensuite été projetées sur son corps, se mêlant ainsi à ses vrais tatouages.
Interrogée au sujet de cette campagne, la mannequin devenue actrice a expliqué à Marie Claire :
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“J’ai découvert le travail d’Arno après être tombée amoureuse des photos qu’il a faites pour une mannequin et amie à moi, Suki Waterhouse.
Suki nous a mis en contact et en un rien de temps, on s’est retrouvés à Paris à faire un shooting ensemble.”
Mais la jeune femme de 23 ans n’a pas fait ce shooting pour obtenir un joli portrait d’elle : elle est réellement préoccupée par le sort de ses amis les animaux.
“J’ai l’intention d’être utile à l’organisation et de faire ce que je peux pour aider à sensibiliser le public à ce braconnage terrible et à la chasse au trophée qui sévit en Afrique.
Je suis extrêmement fière d’être la première ambassadrice de cette campagne internationale ‘Je ne suis pas un trophée’, une cause qui non seulement bénéficie aux espèces en danger, mais donne également du pouvoir aux femmes.”
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Ce n’est pas la première fois que Cara Delevingne défend les droits des animaux. Après le meurtre très médiatisé du lion Cecil, la mannequin avait mis aux enchères une montre TAG Heuer pour lever des fonds destinés au groupe de recherche de l’université d’Oxford, la Wildlife Conservation Research Unit.
De son côté, PETA continue à mener une guerre contre Hermès. Depuis qu’il a été découvert que la marque utilise de la peau d’autruche pour certaines de ses pièces, l’organisation de défense des animaux fait tout pour que la maison Hermès mette un terme à cette pratique.
Pas plus tard que mardi, PETA a envahi la réunion annuelle de l’entreprise de luxe à Paris pour protester contre l’utilisation de cuirs exotiques. Cette action s’inscrit dans le prolongement d’une enquête qui a permis à l’ONG de découvrir que certaines fermes aux États-Unis et au Zimbabwe découpaient les crocodiles et les alligators alors qu’ils étaient encore vivants afin de préserver la qualité du produit fini.
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Pendant cette réunion, un porte-parole de PETA a expliqué au gérant de la maison Hermès, Axel Dumas :
“Derrière chaque sac en peau d’autruche, de crocodile ou d’alligator, il y a une vie courte et malheureuse, marquée par le manque, qui se termine par une mort violente. Étant donné qu’Hermès est au courant de la souffrance qu’elle inflige à ces animaux pour fabriquer ces sacs, quand arrêtera-t-elle d’utiliser des peaux d’animaux exotiques ?”
Beaucoup diront sûrement que cette campagne n’est pour Cara Delevingne qu’un énième projet pour se faire remarquer et une tentative hypocrite pour passer pour une personne honnête. Quelles que soient ses motivations, nous avons besoin de personnalités comme elle pour défendre la cause des lions, des rhinocéros, des autruches et des crocodiles. Car bientôt, ils disparaîtront.
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Traduit de l’anglais par Hélaine Lefrançois