Dans Captain America, le soldat de l’hiver, les cinéastes Anthony et Joe Russo ont adapté la “to-do list” du super-héros américain à différents marchés. Un clin d’oeil pas si anodin.
En trois semaines d’exploitation, Captain America, le soldat de l’hiver a fait deux fois mieux que la carrière entière du précédent Captain America: First Avenger dans le monde : 646 millions de dollars récoltés pour le film d’Anthony et Joe Russo, soit une rentabilité de 380 %.
Des chiffres qui n’étonnent guère lorsqu’on prend un peu de recul. Depuis mai 2012 et le succès planétaire d’Avengers, on ne compte plus les super-héros dans les salles obscures : The Dark Knight Rises (juillet 2012), The Amazing Spider-Man (novembre 2012), Man of Steel (juin 2013), Wolverine, le combat de l’immortel (juillet 2013), Thor : Le Monde des ténèbres (octobre 2013), Captain America, le soldat de l’hiver (mars 2014).
Ce mercredi 30 avril sort d’ailleurs The Amazing Spider-Man 2 dans les salles françaises, avec toujours Andrew Garfield en tête de gondole. Libération parle “d’overdose” et voit “l’intégralité de la planète du divertissement soumise aux super pouvoirs des super-héros” :
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Hollywood donne le sentiment de basculer d’une industrie créative à une industrie de services. Les personnages des films n’ont plus besoin d’être des acteurs, ils sont devenus des figurines interchangeables. Le héros hollywoodien classique était un homme, celui d’aujourd’hui est un objet.
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Avengers ? 1,5 milliards de dollars de recettes
Les “easter egg” de Captain America
Pas étonnant donc que ces blockbusters essayent d’être en phase avec les différents pays, le marché américain n’étant plus la seule priorité des studios.
Il y a trois semaines, l’utilisateur Reddit Davinder B a compilé avec malice des captures d’écran dans Captain America, le soldat de l’hiver. Le super-héros ayant loupé près de soixante-dix années d’histoire, il écrit sur un petit carnet les évènements (cinéma, musique, télévision) qu’il doit rattraper.
Pour ce faire, les cinéastes Anthony et Joe Russo ont adapté les références culturelles, historiques et sportives en fonction des pays à travers des “to-do list” différenciées. À part les cinq derniers éléments qui restent les mêmes (manger Thaï, voir Star Wars, Stark Trek et Rocky, écouter Nirvana ainsi que la BO de Trouble Man composée par Marvin Gaye), les cinq premiers coïncident avec la culture du pays, de la France à la Russie en passant par la Corée du Sud.
Résultat, pour les États-Unis, voilà ce que l’on peut avoir :
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- La série des années 50 I Love Lucy ;
- L’alunissage de Neil Amstrong le 21 juillet 1969 ;
- La chute du mur de Berlin ;
- Steve Jobs ;
- La Disco.
- Angleterre
- France
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- Italie
- Mexique
- Corée du Sud
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- Russie