“Just Say Know”
L’éditorial libertaire
Plus qu’un conseil soufflé entre deux lignes sur les économies budgétaires, cet article est une véritable charge contre la politique de “War on Drugs”. Ce brûlot compare l’interdiction du cannabis à la prohibition, qui a empêché les citoyens américains de consommer toute boisson alcoolisée que ce soit de 1919 à 1933.
Très critique, le journal relève l’inefficacité d’une telle technique puisque de toute façon, les Américains n’ont pas arrêté de lever le coude pour autant :
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Les citoyens respectueux de la loi sont devenus des criminels et des organisations de malfaiteurs ont surgi et prospéré. 40 ans ont passé depuis que le Congrès a adopté l’interdiction actuelle de la marijuana, infligeant beaucoup de tort à la société uniquement pour interdire une substance beaucoup moins dangereuse que l’alcool.
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Propagande(s)
En somme, selon le New York Times, ce n’est pas parce qu’on fume un petit pétard de temps en temps qu’on doit forcément mal finir, comme les personnages pathétiques de Reefer Madness. Ce film réalisé dans un but de prévention en 1936 et cité par le New York Times montre des dérives violentes sous l’emprise de la verte, comme le meurtre, le viol et le suicide.
Avec le Colorado en première ligne des États ayant légalisé totalement l’usage récréatif du cannabis. Même si elle n’est plus aussi exagérée, la propagande en faveur ou bien contre l’usage du cannabis ne fait que commencer au pays de l’Oncle Sam.
-> À voir : Le tout premier acheteur de cannabis à usage récréatif des États-Unis
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