#BringBackOurGirls : six mois plus tard, le mouvement continue au Nigeria

Publié le par Anaïs Chatellier,

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Bring Back Our Girls, une indignation internationale éphémère ?

Les personnes qui se sont mobilisées ne se sont jamais préoccupées auparavant, ni du Nigeria, ni des autres pays africains comme le Sud-Soudan où il y a des viols, des massacres, des enlèvements tous les jours.

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Sur place, le mouvement continue

Au Nigeria, les membres de Bring Back Our Girls et les familles des victimes ont continué à se réunir de façon régulière à Abuja, capitale du pays. Lundi 13 octobre, 219 bougies étaient allumées pour rappeler que 219 jeunes filles sont encore séquestrées tandis que le lendemain, une marche était organisée jusqu’à la résidence du président Goodluck Jonathan, dans l’espoir qu’une audience leur soit accordée.
Ils souhaitent ainsi pointer du doigt la passivité des autorités nigérianes au même titre que le désintérêt de la communauté internationale car, si plusieurs pays dont la France, les États-Unis ou encore le Royaume-Uni avaient annoncé l’envoi d’une équipe spécialisée pour aider le gouvernement, les résultats ne sont pour l’instant pas concluants.


Ainsi, dans une lettre ouverte publiée dans The Independent et relayée en France par Courrier International, treize experts britanniques appellent le Royaume-Uni à jouer un rôle clé pour combattre l’organisation islamiste.

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De nombreuses filles ont été torturées, violées et mariées de force avec leurs ravisseurs. Certaines rêvaient de devenir enseignantes, médecins, ou infirmières. D’autres voulaient devenir ingénieurs, pilotes ou scientifiques. Elles représentaient l’avenir du Nigeria. C’est pour cela que leur sort revêt une telle importance.

Avant de rappeler la dangerosité de Boko Haram, groupe soutenu par l’État Islamique, et qui ne cesse de s’étendre à travers le pays. “Il faut les arrêter“, concluent-ils. Alors, faudra-t-il encore six mois lorsque l’on “fêtera” les un an de captivité de ces jeunes femmes pour qu’on s’y intéresse de nouveau ? On espère que non.