L’œuvre de Hayao Miyazaki, le maître de l’animation japonaise de Gaël Berton (Third)
Quand on parle d’animation japonaise, un nom vient immédiatement en tête : Hayao Miyazaki. Dieu vivant dans son pays où un musée à Tokyo célèbre l’ensemble de son œuvre, il est aussi un cinéaste adulé sur la scène internationale, honoré d’un Lion d’Or à la Mostra de Venise et d’un Oscar honorifique pour l’ensemble de sa carrière. En onze longs-métrages fascinants et plus de trente ans de carrière, il a déployé un univers unique en son genre qui touche au plus profond de l’âme.
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C’est sur cette vie de créateur insatiable et sur cette œuvre merveilleuse que Gaël Berton a voulu se pencher. Le fondateur, au début des années 2000, du site spécialisé sur la culture nippone Kanpaï, travaille depuis plus de vingt ans sur le sujet. L’œuvre de Miyazaki, il la découvre un soir de 1996. Alors même que Le Bossu de Notre-Dame parachève le règne de Walt Disney sur l’esprit des enfants de l’époque, Canal+ diffuse Porco Rosso, un des films de milieu de carrière du réalisateur japonais. Il est immédiatement frappé (qui ne l’a pas été) par le monde qui se déploie devant ses yeux.
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Parce que c’est d’abord ça le cinéma de Miyazaki, que ce soit un retour à l’état sauvage dans Princesse Mononoké (2000), un périple vers le monde des esprits dans Le Voyage de Chihiro (2001) ou une envolée féerique vers le mystérieux Château dans le ciel (2003 en France), chaque film est une expérience unique et indescriptible, un voyage qui vous demande de tout laisser derrière vous, sans vous retourner.
Envoûté, on suit au fil des pages les pas du maître Miyazaki. On y découvre l’influence de son père sur sa vision du monde, son admiration dévorante pour Osamu Tezuka, l’aventure du Studio Ghibli, l’évolution de son œuvre, ainsi que les combats qu’il a menés tout au long de sa vie. Plus surprenant aussi, on apprend la part sombre du génie et ses ambivalences.
Gaël Berton parvient à recréer l’espace d’un instant, la magie Miyazaki, ce mélange éblouissant de poésie, de mélancolie, et de cruauté. Un petit bijou.
Cowboy Bebop, Deep Space Blues de Rémi Lopez (Third)
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Cowboy Bebop est un space opera incontournable qui combine une animation révolutionnaire, une bande originale absolument mythique et un humour noir décapant. La particularité de cette série réside dans son style fortement influencé par la culture cinématographique américaine, notamment le western et le polar et par un rythme unique calqué sur la musique jazz et le mouvement bebop des années 1950.
C’est tout ça que l’auteur parvient à rendre parfaitement dans ces presque 200 pages. À la fois hommage au visionnaire, guide détaillé de l’ensemble des épisodes de la série, et essai sur une œuvre devenue icône de la pop culture, on a de quoi embarquer quelques heures pour un inoubliable voyage intergalactique.
Three, two, one, let’s Jam !
100 films d’animation japonais par l’équipe D’AnimeLand (Ynnis)
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Bonus : Akira Toriyama, Dragon Quest Illustrations (Mana Books)
Bonus du Bonus : Hommage au Club Dorothée, 30e anniversaire par AnimeLand (Ynnis)
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