Médecins sans frontières publie des chiffres glaçants concernant l’épuration ethnique.
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Jour après jour, les détails de l’ampleur du massacre dont sont victimes les Rohingyas en Birmanie continuent de nous arriver.
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Jeudi 14 novembre, Médecins sans frontières publie de nouveaux chiffres, après avoir mené une étude dans les camps de réfugiés au Bangladesh, vers lequel cette minorité musulmane a été contrainte de fuir.
En l’espace d’un mois – du 25 août au 24 septembre – au moins 6 700 Rohingyas ont été tués par l’armée birmane, la police et des milices locales. Parmi toutes ces victimes, l’ONG estime à 730 le nombre d’enfants de moins de cinq ans qui ont péri. Selon le rapport, “69 % des décès dus à la violence ont été causés par des tirs par balle, 9 % par des brûlures mortelles, 5 % par des tabassages.”
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Au total 9 000 Rohingyas ont péri lors du premier mois de ce que plusieurs ONG ont qualifié de génocide.
“L’ampleur et la nature des violences que nous avons mises au jour sont effroyables. Le pic des décès tels que rapportés par les réfugiés pendant l’enquête coïncide avec le lancement des opérations par les forces de sécurité du Myanmar la dernière semaine d’août.”
Selon MSF ils seraient quelque 647 000 à avoir trouvé refuge au Bangladesh voisin, désormais en proie à une crise humanitaire sans précédent.
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Si la Birmanie et le Bangladesh se sont accordés sur le rapatriement des Rohingyas, en novembre dernier, pour Médecins sans frontières, rien n’indique que la situation ne le permette encore aujourd’hui.
“Rien aujourd’hui ne garantit que les Rohingyas ne seront pas à nouveau exposés à des violences ciblées et à de graves violations de leurs droits s’ils devaient être renvoyés au Myanmar [Birmanie].”
À lire -> Le Bangladesh envisage des stérilisations volontaires dans les camps de réfugiés Rohingyas
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