La surprise marketing Beyoncé laisse place aujourd’hui aux résultats concrets. Après avoir dévoilé un nouvel album éponyme ce vendredi 13 décembre, le magazine Billboard a dévoilé les premiers chiffres : l’opus aurait été vendu à 500 000 exemplaires en l’espace d’une journée et “plus de 555 000 au samedi soir”.
Beyoncé a été rendu disponible le 13 décembre à minuit – exclusivement et jusqu’au 20 décembre prochain – sur iTunes au prix de 16 dollars. Aucun morceau ne peut être acheté “à la carte”. Sur le site d’Apple, 430 000 albums ont été vendus le vendredi et 120 00 le samedi. Le chiffre impressionnant de 600 000 albums achetés au dimanche 15 décembre est avancé par Billboard.
Avec de tels résultats qui seront confirmés en milieu de semaine, la chanteuse américaine devrait battre son précédent record : en 2006, elle avait écoulé 541 000 copies de son deuxième album B’Day en 2006 lors de sa première semaine d’exploitation.
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Beyoncé plus forte que Kanye West et Jay Z
Pour comparer avec des sorties équivalentes en 2013, Jay Z et Kanye West sont à la traîne. Lors de la première semaine de sortie de leur nouveaux albums respectifs, les chiffres étaient en deçà : le Magna Carta… Holy Grail du mari de Beyoncé s’est vendu à 400 000 exemplaires (sans compter l’opération Samsung) tandis que Yeezus s’est écoulé à 330 000 exemplaires.
Beyoncé devrait ainsi être le meilleur démarrage pour une artiste féminine depuis Taylor Swift en novembre 2012 qui avait vendu 1,2 millions de copies de Red en une semaine. Et cela vient confirmer une approche et un marketing surprenant.
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Dans une vidéo de présentation accompagnant la sortie de son album, Beyoncé expliquait :
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J’ai l’impression que maintenant, les gens ressentent la musique différemment. Je me souviens avoir vu Thriller à la télé avec ma famille. C’était un événement. Nous nous sommes tous assis autour de la télé, et je me rends compte aujourd’hui que j’ai eu beaucoup de chance de naître dans ces années-là. Ça me manque, cette immersion.
Maintenant, les gens n’écoutent que quelques secondes d’une musique sur leurs iPods, ils n’investissent pas vraiment dans les albums en entier, il n’est question que de single et de hype. (…) J’ai dit à mon équipe : “Je veux tourner une vidéo pour chaque chanson et les sortir en même temps.” Tout le monde m’a pris pour une folle, mais c’est ce nous avons fait, c’est devenu réalité. Je voulais faire cette œuvre, parce que je trouve que quelque chose s’est perdu dans la pop music. J’avais envie que les gens écoutent les choses différemment et aient une première impression différente [et]une vision globale de l’album.