Et si ça tourne mal ?
Le concept de Awkward est amusant et accessible, mais le Daily Dot émet tout de même une réserve, faisant référence aux très nombreux cas de cyber-harcèlement ayant lieu sur les réseaux sociaux, avec parfois des conséquences dramatiques. On se souvient notamment, en France, du suicide fin 2013 de la jeune Marion.
L’application pourrait ainsi potentiellement accueillir les confessions les plus sordides et sérieuses. Le site d’informations suggère d’introduire aux applications sociales un soupçon d’assistance à la personne :
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Bien sûr, Awkward ne permet pas de commenter pour l’instant — seulement des votes positifs. Mais dès qu’un réseau social devient sérieux, la fonction apparaît en grande pompe. Que se passera-t-il lorsque quelqu’un confessera qu’il pense au suicide ? Ou avouera un crime ?
Imaginez que Trevor Project ou un autre organisme de prévention contre le suicide puisse enregistrer une fraction des fonds que les application sociales à la mode génèrent à chaque fois. Intégrer une couche de données sur la santé mentale à Awkward et consorts pourrait littéralement être une question de vie ou de mort.
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Sages paroles que celles-ci. Espérons que vos confessions intimes sur Awkward se limiteront à ce vase hors de prix que vous avez brisé chez votre grand-mère, en 1999 à Noirmoutier.