Aux États-Unis, une association cherche des bénévoles pour cajoler des bébés souffrant d’addiction aux drogues dures. Ce fléau est connu sous le nom de syndrome de sevrage néonatal. D’après le National Institute on Drug Abuse, un enfant naît toutes les 25 minutes avec une addiction aux opiacés. Le Center for Disease Control and Prevention estime que ce fléau a augmenté de 383 % aux États-Unis depuis 2000, soit une multiplication par quatre.
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C’est pour cette raison que les unités de soins intensifs pour les nouveau-nés sont remplies d’enfants sevrés, qui ont d’autant plus besoin de tendresse. L’infirmière Jane Cavanuagh a ainsi lancé un appel aux bénévoles à l’hôpital universitaire Thomas Jefferson, en Pennsylvanie. Elle a expliqué au site Philly.com combien ce type de soutien était nécessaire :
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“Ces bébés en sevrage doivent être gardés pendant de longues périodes. Ils ont besoin de contact humain, qu’on leur parle, qu’on les rassure.”
Les symptômes du manque chez les bébés ne sont pas très différents de ceux des adultes : tremblements, spasmes musculaires, fièvre, irritabilité, vomissements, troubles du sommeil…
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D’après Maribeth McLaughlin, infirmière en chef et vice-présidente du service des soins aux patients au Magee-Womens Hospital de Pittsburgh, la tendresse peut aider un bébé à endurer la souffrance. Elle a ainsi précisé au site de l’émission de NBC Today :
“Les câlins les aident à supporter ces symptômes. Ils sont très irritables et difficiles à consoler. Il s’agit de les aider à tenir et de leur procurer un sentiment de confort et de sécurité.”
À quand une initiative pareille en France ?
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