Le Born Wild Project est une initiative américaine qui ambitionne de fédérer, via les réseaux sociaux, des parents millennials ayant décidé de quitter la vie citadine pour élever leurs enfants au plus près de la nature.
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Le court-métrage Raising a Wild Child met en scène des parents de la génération Y, particulièrement influents sur les réseaux sociaux, qui ont décidé de reconnecter leur famille avec la nature. Ils ont quitté leur boulot en ville et privilégient désormais le temps passé en famille sur les routes et en plein air, de façon simple. Une sorte de retour aux sources qu’ils partagent sur leur compte Instagram, pour donner envie aux autres parents de la même génération de les suivre. Et ce, de manière à façonner une communauté de futurs adultes plus libres, en phase avec les éléments naturels, plutôt qu’avec des valeurs vaines de la société de consommation et enfermés entre quatre murs.
Nous ne les connaissons pas en France mais Brooke Froelich, Morgan Brechler ou Shannon Robertson sont des mères de famille très présentes sur les réseaux sociaux américains et notamment sur Instagram. Depuis quelques années leur popularité ne cesse de grandir sur la Toile, grâce à leur mode de vie aventurier. Avec leurs maris et enfants, elles ne prennent pas leur 4×4 pour aller dans des centres commerciaux le week-end, elles ne mettent pas leurs gosses devant la télé du matin au soir, elles ne cuisinent pas des gâteaux ultra sucrés dans une cuisine américaine suréquipée. Non.
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Au programme de ces familles 2.0 mais déconnectées de l’agitation de la vie moderne, c’est plutôt randonnée en sac à dos, pêche dans la rivière, kayaking dans les lacs, feu et barbecue sur la plage ou encore escalade dans les parcs nationaux. Un mode de vie plus frugal et souvent nomade, qui leur permet de profiter pleinement de leurs enfants et de les élever avec des valeurs qui leur sont chères, c’est-à-dire en phase avec la planète sur laquelle ils vivent.
Un besoin de liberté et de reconnexion
Jared Marvel, un père de famille qui a adopté ce mode de vie, explique sa démarche :
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“En tant qu’espèce, il est plus naturel pour nous de passer du temps dehors, mais nous nous sommes déconnectés de cela depuis longtemps. On a peur d’être confronté à la vie sauvage qui peut être effrayante – c’est terrifiant comme se faire emporter par l’océan. Mais jouer sur la plage, c’est quelque chose qui n’a pas d’équivalent.”
Une peur de l’extérieur qui envahit de plus en plus nos sociétés modernes, comme le souligne Morgan Brechler :
“De nos jours, les parents sont effrayés par l’indépendance de leurs enfants : ils les empêchent de monter aux arbres parce que c’est trop dangereux, de jouer dans la terre parce qu’il y a des bactéries ou parce qu’ils vont se salir, or toutes ces choses sont très importantes, alors que les mettre devant la télé c’est plus sécurisant.”
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Résultat, quand Morgan a réalisé un jour au travail qu’elle voyait peu sa fille et donc que celle-ci était en définitive éduquée et élevée par d’autres, elle a tout quitté. “On vit vraiment simplement maintenant et en fait cela ne nous coûte pas vraiment. Je prends un job de serveuse quelque par pendant un mois et hop on repart sur les routes. Et ça peut durer éternellement comme ça, c’est juste génial.” Et de conclure : “La nature est la meilleur professeure du monde.”
Un mode de vie plus libre qui donne envie de les suivre et d’influencer à notre tour les générations futures à vivre plus simplement mais surtout plus pleinement.
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