Boko Haram continue de terroriser le Nigeria. Le lundi 19 février, l’organisation terroriste a mené un nouveau raid contre une école de filles dans le village de Dapchi, dans l’État de Yobe, dans le nord-est du pays. Plus de 100 jeunes filles ont été enlevées.
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Lundi soir, des miliciens ont envahi la ville vers 19 heures, à bord de plusieurs véhicules armés. Ils auraient pris pour cible des commerces et l’école secondaire scientifique et technique pour filles. Craignant un nouveau kidnapping de masse, élèves et professeurs auraient tenté de fuir. L’école a été fermée, tandis que les autorités de l’État cherchent à localiser les écolières manquantes.
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Deux jours plus tard, 76 d’entre elles auraient été retrouvées par l’armée nigériane, selon Reuters. Deux autres écolières auraient été tuées dans des circonstances encore inconnues. Au moins 13 d’entre elles restent portées disparues.
Cette attaque rappelle le premier enlèvement de masse de lycéennes, qui avait entraîné une vague d’indignation dans le monde entier, en 2014. Boko Haram – dont le nom signifie “l’éducation occidentale est un péché” – avait kidnappé 276 jeunes filles d’une école de Chibok, dans l’état de Borno, toujours dans le nord-est du pays, là où le groupe terroriste espère installer un califat. Depuis, une partie de ces écolières a pu retourner chez elles, après que le gouvernement nigérian a passé un accord avec Boko Haram.
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Cependant, plus de 100 jeunes filles sont encore captives. En début d’année, le groupe terroriste a diffusé une vidéo où apparaissent 14 lycéennes enlevées présumées. “Nous ne reviendrons pas”, affirme l’une d’entre elles, qui plaint ses camarades qui sont retournées dans la “mécréance”.
Depuis le début de l’insurrection lancée par Boko Haram en 2009, on déplore plus de 20 000 morts, 2,6 millions de déplacés et des milliers d’adultes et d’enfants ont été kidnappés dans les régions du nord du Nigeria.
Traduit de l’anglais
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