Une bactérie qui résiste à la pression des profondeurs est en train de grignoter la coque du paquebot.
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Le 14 avril 1912, au cœur de la nuit, le Titanic a sombré au fond de l’Atlantique, emportant avec lui près de 1 500 passagers. Depuis la découverte de son épave en 1985, il est devenu une source infinie de curiosité et une véritable icône de la pop culture, notamment grâce au film de 1997 de James Cameron.
Mais ce siècle passé sous l’eau a eu un impact sur ce qu’il reste du navire : des scientifiques prédisent ainsi que dans les prochaines décennies il se désintègrera complètement, à cause d’une espèce de bactérie qui s’attaque sans relâche au fer de sa coque.
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La BBC nous apprend en effet que des chercheurs de l’université canadienne de Dalhousie ont identifié cette bactérie grâce à l’analyse de prélèvements d’une forme de rouille (qui pendait du bateau comme des stalactites), récupérés en 1991 par une équipe de la même université. Henrietta Mann, à la tête de l’étude, a nommé cette espèce Halomonas titanicae, en référence à sa célèbre victime. Capable de résister à la pression écrasante des grandes profondeurs et à leur obscurité – qui avaient jusqu’alors protégé le bateau contre les attaques d’autres formes de vie –, cette bactérie va finir par faire complètement disparaître le Titanic.
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
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