Hier, jeudi 2 janvier, quelques jours après la publication de son rapport trimestriel d’activité du troisième trimestre 2018, les actions d’Apple ont dépassé la barre des 207,04 dollars. Par conséquent, un cap symbolique (symbolique seulement car, au fond, ça ne change rien) a été franchi : Apple était cotée plus de 1 000 milliards de dollars en Bourse.
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C’est la toute première fois qu’une entreprise états-unienne franchit ce cap, dépassant, nous apprend CNNMoney, Amazon, qui frôle une valorisation de 900 milliards de dollars ainsi que Google et Microsoft qui, au coude à coude, ont dépassé les 800 milliards de dollars.
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Belle occasion, pour les médias, d’exhumer de vieilles histoires sur Apple ou d’en écrire de nouvelles : le journal Les Échos, par exemple, nous apprend qu’Apple a créé très peu de milliardaires ; WIRED retranscrit le récit palpitant des six mois précédent la sortie de l’iPhone, chez Apple ; sur Twitter, Businessweek nous rappelle avec autodérision à quel point les médias ont pu se planter sur le devenir du géant :
LOL pic.twitter.com/Z0Z0c2CaEs
— Businessweek (@BW) 2 août 2018
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Au milieu de ce qui s’apparente à une excitation généralisée, un trouble-fête : l’association altermondialiste ATTAC, sur Twitter également, rappelle qu’Apple n’aurait peut-être pas atteint les cieux capitalistes sans ses “montages fiscaux sophistiqués”. En 2017, l’association avait estimé que l’entreprise aurait dû payer 16 milliards d’impôts à l’échelle de l’Union européenne depuis 2002.
#Apple dépasse les 1000 milliards de dollars de capitalisation boursière..
— Attac France (@attac_fr) 3 août 2018
Grâce à quoi ? Des montages sophistiqués pour organiser son #EvasionFiscale et ne pas payer sa juste part d’impôts !#ParadisFiscaux #ApplePaieTesImpots #JusticeFiscalehttps://t.co/xO3lGVprU3