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Ja Du se balade donc dans sa ville de Floride en tuk-tuk, un triporteur motorisé populaire en Asie du Sud-Est, l’équivalent du rickshaw indien. Interviewé par la chaîne Tampa’s Channel 10, Ja Du explique :
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“Dès que j’entends la musique et que je mange la nourriture [philippine], je me sens mieux dans ma peau.”
Un témoignage incongru qui n’est pas sans rappeler le cas de Rachel Dolezal, la militante américaine des droits des personnes de couleur dans l’Idaho, dont ses parents avaient révélé qu’elle était finalement blanche. Celle-ci s’était défendue en utilisant à tort le mot “transraciale” pour se qualifier, et expliquer son sentiment d’appartenir à la communauté noire. De son côté, Ja Du, s’il s’estime philippin car c’est l’identité avec laquelle il se sent bien, reconnaît qu’il est blanc et n’a pas décidé de modifier son corps.
Stacey Scheckner, une psychologue américaine, explique :
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“Si quelqu’un se sent appartenir à une certaine religion, une certaine ethnie ou une certaine culture, je pense que l’important, c’est ce qu’il ressent à l’intérieur. Il s’agit de découvrir qui l’on est. Plus on a de connaissances sur soi-même, plus on a de chances d’être heureux. Tant que vous ne faites de mal ni aux autres ni à vous-même, je ne vois pas le problème.”