Plus que du recyclage
Cette initiative présente bien des intérêts, en dehors de la lutte évidente contre les déchets plastiques qui pullulent aux fond de nos eaux. Déjà, la compagnie allemande souhaite, à l’instar de son modèle Primeknit, perpétuer sa stratégie de “zéro gâchis”. Eric Liedtke, directeur de marque d’Adidas, explique ainsi, toujours sur Fastcoexist, que “le fait de tisser évite le gaspillage, car on n’a pas besoin de découper des motifs spécifiques comme pour la majorité des chaussures“.
En utilisant que le strict nécessaire, des centaines de kilos de tissus ne sont ainsi pas jetés. De plus, la marque compte baser ses futures chaussures uniquement vers ce genre de matières premières, qu’il s’agisse de filets ou de déchets plus proches des côtes. Une source malheureusement intarissable, qui devrait par ailleurs servir à produire des T-shirts, des shorts, et une flopée d’autre produits si l’on en croit Eric Liedtke.
De son côté, Parley vise plus loin. L’ONG veut sensibiliser, que ce soit contre les déchets mais aussi contre le gaspillage, et en même temps lutter activement grâce à ce programme. Surtout que Parley travaille également sur l’interception desdits déchets. Plus ambitieux encore, Gutsch aimerait “réinventer” la matière, avoir un plastique plus naturel, moins nocif.
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