C’est sûrement l’une des affaires qui aura fait couler le plus d’encre dans le monde culturel ces dernières années. Tekashi 69, la “balance la plus connue du game”, est le feuilleton qui a passionné le public partout dans le monde et qui a alimenté toutes les rédactions, pour peu qu’elles soient un minimum tournées vers la musique actuelle.
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Et aujourd’hui, près d’un an après son incarcération, le cas 6ix9ine continue de faire parler de lui. Il devrait en effet être libéré définitivement dans les prochaines 72 heures, selon le média américain OnSmash.
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Cette décision est loin d’être une surprise. Elle fait suite à la collaboration tant décriée à laquelle s’est adonné 6ix9ine, de son vrai nom Daniel Hernandez, avec les autorités et notamment le FBI. Plus précisément, le rappeur à la chevelure iconique avait été entendu pour ses agissements et ses liens avec le gang Nine Tr3yway, un gang affilié aux célèbres Bloods dont 6ix9ine se targuait tant d’en faire partie.
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D’ailleurs, la ligne de défense qu’il avait adopté avec Dawn Florio, un de ses avocats, s’appuyait justement sur l’idée selon laquelle le rappeur se serait rapproché du gang de manière uniquement médiatique, dans le but de s’acheter une “street-cred”.
Mais nous ne méprenons pas, ce n’est pas cet argument qui a fait pencher la balance dans la décision des juges qui prévoyaient au départ une peine de 47 ans minimum. La libération qui devrait avoir lieu dans la semaine fait suite à la collaboration totale et assumée d’Hernandez.
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Toujours est-il que le jeune homme de 23 ans s’en tire bien. Il ne vieillira pas en prison. Et même si son image s’est dégradée, pas sûr que cette image de “super-balance” vienne ternir l’attrait que représente sa musique aux yeux du public. Il a d’ailleurs signé en octobre dernier un contrat de 10 millions de dollars avec son label pour deux projets à venir (dont un en espagnol).
La seule question qui subsiste est celle de sa sécurité. Ses délations ont suscité un agacement plus ou moins généralisé (en tout cas aux États-Unis) et nombreuses sont les menaces de morts qu’il aurait reçues. Reste à savoir maintenant à quel point ces menaces étaient sérieuses. Les festivals ont en tout cas décidé qu’ils ne le programmeraient pas de peur qu’il ne soit menacé.
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