Comment Breaking Bad a littéralement sauvé la vie de Giancarlo Esposito

Comment Breaking Bad a littéralement sauvé la vie de Giancarlo Esposito

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© AMC

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Par Delphine Rivet

Publié le

L’acteur raconte qu’il était au fond du trou et avait songé à mettre en scène sa propre mort.

Attention, trigger warning, cet article évoque des pensées suicidaires.

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Tout le monde connaît désormais son nom et son visage : Giancarlo Esposito, c’est l’iconique Gus Fring de Breaking Bad, ou encore Moff Gideon dans The Mandalorian et il est actuellement à l’affiche de The Gentlemen, la série de Guy Ritchie sur Netflix. L’acteur est devenu une figure majeure du paysage sériel.

Ça, c’est grâce à sa participation au show de Vince Gilligan. Il a récemment raconté comment, juste avant de décrocher le rôle qui a changé sa vie, il était à deux doigts de commettre l’irréparable.

Giancarlo Esposito était l’invité de l’émission de SiriusXM Jim & Sam sur YouTube pour faire la promotion de sa nouvelle série Parish, sur AMC. Il révèle qu’aux alentours de 2008, année du lancement de Breaking Bad, il était totalement ruiné, une situation financière dramatique qui lui a fait envisager la pire des issues : arranger son propre meurtre pour que sa famille touche l’assurance.

“Dans ma tête, ma solution c’était : ‘Est-ce que l’assurance-vie est reversée à la famille si quelqu’un commet un suicide ? Est-ce que les proches reçoivent l’argent ?’ Ma femme ignorait totalement pourquoi je posais ces questions. Je préparais un plan.

Si je m’arrangeais pour que quelqu’un me tue, une mort accidentelle, mes enfants toucheraient l’assurance. J’avais quatre enfants, je voulais qu’ils aient une vie. C’était un moment particulièrement dur. J’ai littéralement pensé à mettre fin à mes jours pour qu’ils survivent. J’étais à ce point-là au fond du trou.”

Le miracle est finalement arrivé, en 2008, sous la forme du rôle qui changerait sa vie : celui de Gus Fring, dans 26 épisodes de Breaking Bad, puis dans son spin-off Better Call Saul. Pour Giancarlo Esposito, l’histoire, heureusement, se termine bien.