On a classé (objectivement) les épopées de l’OM en coupe d’Europe

À jamais les premiers

On a classé (objectivement) les épopées de l’OM en coupe d’Europe

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Par Abdallah Soidri

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En se qualifiant une fois de plus pour une demi-finale de coupe d’Europe, l’OM a montré qu’il avait bien un ADN européen.

En éliminant Benfica en quart de finale de la Ligue Europa ce jeudi, l’OM s’est qualifié pour sa 8e demi-finale de coupe d’Europe, record pour un club français. De la fin des années 1980 à aujourd’hui, l’Olympique de Marseille s’est forgé un ADN européen symbolisé par ses nombreuses épopées sur la scène continentale, cinq finales et un titre, la Ligue des champions en 1993.

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Alors que l’équipe de Jean-Louis Gasset n’est plus qu’à trois matchs d’un nouveau sacre européen, retour sur les campagnes marquantes de l’OM en C1, C2, C3 et C4 – mais pas en Coupe Intertoto, car il ne faut pas déconner non plus.

#8. Ligue Europa Conférence 2022 – demi-finale

Après une campagne de Ligue Europa mitigée, l’OM est reversé dans la toute nouvelle Ligue Europa Conférence ou C4. Face à des adversaires loin d’être prestigieux, la bande de Dimitri Payet se hisse sans souci jusqu’en demi-finale, où elle affronte Feyenoord. Une première difficulté que l’équipe entraînée par Jorge Sampaoli n’arrive pas à surmonter, à l’image du match retour frustrant au Vélodrome.

#7. Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe 1987-1988 – demi-finale

Loin d’être la campagne la plus mémorable de l’OM, c’est surtout la première fois que le club atteint le dernier carré d’une compétition continentale, contre l’Ajax, qui surclasse les Phocéens au Vélodrome (0-3). Cette première demi-finale en appellera bien d’autres.

#6. Coupe de l’UEFA 1998-1999 – finale

Des rencontres aller-retour à suspense, dont un duel franco-français avec l’AS Monaco, une bagarre générale en demi qui coûte leur place à plusieurs joueurs olympiens et une finale à sens unique, dominée de la tête et des épaules par Parme, où évoluent le futur Ballon d’or et champion du monde 2006 Fabio Cannavaro et les champions du monde 1998 Lilian Thuram et Alain Boghossian.

#5. Coupe d’Europe des clubs champions 1989-1990 – demi-finale

Une des campagnes les plus frustrantes de l’ère Tapie. Victorieux de Benfica en demi-finale aller au Vélodrome (2-1), l’OM s’incline au retour sur la plus petite des marges suite à un but… de la main de Vata Matanu Garcia. Un traumatisme pour Marseille et le foot français.

#4. Ligue Europa 2017-2018 – finale

Une campagne européenne débutée en plein cœur de l’été et terminée au printemps suivant avec les larmes et la blessure de Dimitri Payet, l’occasion manquée de Valère Germain, le contrôle raté d’André-Frank Zambo Anguissa et “l’extérieur” de Clinton Njie. De ce parcours, on préfère retenir la double victoire contre l’Athletic Bilbao, le match retour renversant face à Leipzig dans un Vélodrome en fusion et le but libérateur de Rolando en prolongation sur la pelouse de Salzbourg.

#3. Coupe de l’UEFA 2004 – finale

Un OM mal en point en championnat s’offre une merveilleuse épopée en C3. Portés par un immense Didier Drogba, les Marseillais éliminent respectivement Liverpool, l’Inter et Newcastle dans leur chemin vers la finale où les attend le FC Valence, fraîchement sacré champion d’Espagne. Mais avec un Drogba diminué et l’expulsion de Fabien Barthez, Marseille cale sur la dernière marche et s’incline logiquement.

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#2. Coupe d’Europe des clubs champions 1990-1991 – finale

Après un parcours exemplaire, qui voit notamment le club de Bernard Tapie sortir l’AC Milan, tenant du titre, en quart de finale, il ne reste plus qu’à passer l’obstacle de l’Étoile rouge de Belgrade. Sur le papier, l’équipe entraînée par Raymond Goethals avec le futur Ballon d’or Jean-Pierre Papin ou Chris Waddle est supérieure, mais ça ne suffit pas. Lors de la séance de tirs au but, l’échec de Manuel Amoros plombe les chances marseillaises. Comme Basile Boli, la France entière pleure.

#1. Ligue des champions 1992-1993 – champion

On peut chipoter sur le format particulier de cette édition 1992-1993 de la C1, désormais nommée Ligue des champions, ou le pedigree des adversaires rencontrés par l’Olympique de Marseille, mais difficile de faire mieux que battre le grand Milan en finale de la plus prestigieuse de compétitions européennes. À jamais les premiers. Une évidence.