Des formes généreuses revendiquées
Mardi 12 août, aux côtés des hommages émus à Robin Williams, Twitter a été inondé par le hashtag #fatkini, qui s’est même hissé parmi les sujets les plus commentés. De même, Instagram a vu depuis plusieurs semaines l’apparition de naïades aux courbes généreuses au milieu de son traditionnel flux de photos estivales.
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Je me souviens que je suis arrivée devant le rayon plus-size du Forever 21 de San Francisco, et j’y ai vu pour la première fois de ma vie un bikini. Je me suis immédiatement mise à pleurer. C’est devenu le symbole d’un changement dans les mentalités. Pour nous aujourd’hui, le bikini est une façon de faire passer un message.
Cette déclaration rapportée par le Huffigton Post, est celle de Virgie Tovar, une auteure américaine et une des activistes les plus connues des États-Unis sur la question du fat-shaming [discrimination en fonction du poids de la personne, ndlr]. En lançant ce hashtag avec ses consoeurs, elle espère pouvoir bousculer les règles strictes édictées par la mode depuis des années.
Comme tout mouvement de revendication, Fatkini a ses détracteurs. Mais lorsque l’on remonte le feed du hashtag sur Twitter, on se rend vite compte que les remarques parfois grossières de ces internautes sont vite noyés au milieu de centaines de messages de soutien et d’encouragement.