Comme chaque année, un rapport commandé par les Nations unies classe les pays en fonction du bonheur de leurs citoyens.
À voir aussi sur Konbini
“De plus en plus, le bonheur est considéré comme la meilleure mesure de progrès social et l’objectif numéro 1 des politiques publiques.” C’est ainsi que l’équipe de plusieurs chercheurs issus de différentes universités, à l’origine de la publication du rapport annuel sur le bonheur dans le monde, ouvre leur dernière publication. D’après leurs recherches, la Norvège est le pays qui cumule les meilleurs scores dans des domaines aussi variés que l’espérance de vie en bonne santé, la liberté, la générosité, le niveau d’aide sociale, l’absence de corruption gouvernementale ou entrepreneuriale, et le PIB par habitant. Elle passe ainsi de la quatrième place à la première, surclassant de peu d’autres pays de l’Europe septentrionale comme le Danemark (2e) ou l’Islande (3e).
Et la France ? Ça va pas fort. L’Hexagone se classe laborieusement à la 31e place de ce “World Happiness Report 2017”, derrière des pays pourtant fortement inégalitaires et corrompus comme le Mexique et le Brésil. “Cocorico”… C’est en grande partie vers le taux d’emploi, considéré comme l’un des principaux facteurs de bonheur à l’échelle nationale, qu’il faut se tourner pour expliquer cette cruelle contre-performance : avec ses 5 788 200 chômeurs (Dom inclus), notre pays est devenu une véritable machine à créer du malheur.
Malgré tout, le faible degré de bonheur de nos concitoyens n’est en rien comparable à celui des pays occupant la fin du classement. Touchés par les guerres civiles, la Syrie, la Tanzanie, le Burundi et enfin la République centrafricaine sont les quatre pays classés comme étant les moins heureux du monde.
Retrouvez l’intégralité du World Happiness Report 2017 ci-dessous :