Obama alloue 500 millions de dollars au Fonds vert pour le climat, menacé par Trump

Obama alloue 500 millions de dollars au Fonds vert pour le climat, menacé par Trump

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© Pete Souza/White House/Flickr

Trois jours avant de quitter la Maison-Blanche, Barack Obama se lâche et signe un gros chèque de 500 millions de dollars au Fonds vert pour le climat (Green Climate Fund) que son successeur Donald Trump souhaite justement arrêter de financer. 

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On n’arrête plus Barack Obama qui, depuis l’élection de Donald Trump, n’en finit plus de mener des actions éclair en faveur de l’environnement. La dernière en date : rincer généreusement le Fonds vert pour le climat, un mécanisme financier mis en place en 2010 par les Nations unies qui œuvre à aider les pays pauvres et vulnérables à adopter des énergies vertes. Ce financement à hauteur de 500 millions de dollars (470 millions d’euros) n’aurait certainement pas été du goût de Scott Pruitt, le climatosceptique et pro-énergies fossiles désigné par Donald Trump à la tête de l’Agence américaine de protection de l’environnement.

Il s’agit du second chèque signé par l’administration Obama au Fonds vert pour le climat, après le demi-milliard de dollars déjà versé il y a un an. Soit une somme totale de plus d’un milliard de dollars (940 millions d’euros) pour cette organisation et trois milliards de dollars de promesses de dons pour l’environnement en général.

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Objectif : 200 milliards de dollars pour le climat

Outil mis en avant pendant la COP21 pour lutter contre le réchauffement climatique, le Fonds vert pour le climat est l’un des programmes-clés des Nations unies. Il a ainsi pour objectif d’aider les pays en développement en mobilisant des fonds de la part des pays développés. Si  les promesses de dons publics et privés sont tenues, il devrait atteindre 200 milliards de dollars d’ici 2020 (soit 188 milliards d’euros).

“Les États-Unis sont fiers d’avoir joué un rôle majeur dans la création du Fonds vert pour le climat”, a déclaré John Kirby, le porte-parole du département d’État (l’équivalent de notre ministère des Affaires étrangères) dans une conférence de presse ce mardi 18 janvier.

Donald Trump a été élu en avançant notamment l’argument qu’il annulerait cet engagement financier de l’ère Obama en faveur du Fonds vert pour redistribuer cet argent dans des projets nationaux. Une bataille a donc été remportée, mais la guerre est loin d’être gagnée.

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