I believe in you. I read ur timeline & I see what ur doing & your rage is thinly veiled pain. But u know that. I know this feeling. Ps My back Fucking sux too. see what happens when u choose love. I see it in you.
— Sarah Silverman (@SarahKSilverman) December 29, 2017
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“Jeremy Jamrozy : Connasse.”
“Sarah Silverman : Je crois en toi. J’ai lu ta timeline et je comprends pourquoi tu agis comme ça, et que ta rage dissimule ta douleur. Mais tu sais quoi. Je connais ce sentiment. PS : mon dos aussi est nul. Vois ce qu’il se produit quand tu choisis l’amour. Je le vois en toi.”
Questions: (NOT JUDGING) Are you doing heroin? Are you self medicating? Do you want to get clean?
— Sarah Silverman (@SarahKSilverman) December 29, 2017
“Jeremy Jamrozy : Je ne peux pas choisir l’amour. Un homme qui ressemble à Kevin Spacey m’a privé de ça quand j’avais 8 ans. Je ne peux pas trouver la paix. Si je pouvais trouver le mec qui m’a pris mon cœur et m’a arraché mon innocence, je le tuerais. Il m’a détruit et je suis pauvre alors c’est dur de me faire aider.”
“Sarah Silverman : Questions (SANS JUGEMENT) : Prends-tu de l’héroïne ? Est-ce que tu te soignes seul ? Souhaites-tu décrocher ?”
Good. I want to kill him too so I can’t imagine your rage. All I know is this rage- and even if you could kill him— it’s punishing yourself. And you don’t deserve punishment. You deserve support. Go to one of these support groups. You might meet ur best bros there.
— Sarah Silverman (@SarahKSilverman) December 29, 2017
“Jeremy Jamrozy : Non, je fume juste de la beuh. On me prescrit des médicaments que je prends en fonction de ça.”
“Sarah Silverman : Bien. Je veux le tuer aussi alors je ne peux pas imaginer ta rage. Tout ce que je sais, c’est que cette rage, et même si tu pouvais le tuer, c’est toi qu’elle punit. Et tu ne mérites pas cette punition. Tu mérites du soutien. Va à un groupe de soutien. Tu pourrais te faire de meilleurs potes là-bas.”
Dood I don’t care. I’m fine. I see something in you. My gut tells me you could have a great life. My shrink says we don’t get what we want, we get what we think we deserve. I’m telling you, you deserve so much more than you know.
— Sarah Silverman (@SarahKSilverman) December 29, 2017
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Suite à ce dialogue, Sarah Silverman utilise ses followers et sa célébrité pour aider le jeune homme à trouver un spécialiste du dos ou un chiropracteur qui accepterait de l’aider à se remettre sur pied.
Yo SAN ANTONIO! Any kickass back/neck care specialists willing 2 help my friend @jeremy_jamrozy He has several slipped discs, no insurance, & can’t work bc of severe pain. Let’s get him back on his feet!! Who’s in?
— Sarah Silverman (@SarahKSilverman) December 29, 2017
“Sarah Silverman : Yo San Antonio ! Y aurait-il un spécialiste du dos et de la nuque d’enfer qui accepterait d’aider mon ami Jeremy Jamrozy ? Il a plusieurs disques vertébraux déplacés, pas d’assurance et ne peut pas travailler à cause de ses douleurs. Aidons-le à se remettre sur pied !! Qui est avec moi ?”
I was their Director of Finance for 6 years and my sister is a CRS there @lmarti25 I’ll get her to reach out to him to get him in!
— Jen Carriedo (@jcarriedo) December 29, 2017
“J’ai été directrice financière d’un centre de traitement de la douleur pendant six ans et ma sœur y travaille, je lui demande de le contacter pour qu’il puisse être traité.”
Après une première consultation qui a confirmé les problèmes de dos dont souffre le jeune homme, l’actrice a été plus loin en demandant à ses followers de faire un don à la page de crowfunding créée par Jeremy Jamrozy il y a quelques jours, afin de lui venir en aide. Selon le journal britannique The Independant, elle aurait ensuite proposé de payer elle-même pour ses soins. Celui-ci a ensuite déclaré qu’il utiliserait l’argent récolté sur Internet pour venir en aide à d’autres personnes qui souffrent. Interviewé par le journal local My San Antonio, il a confié :
“J’étais quelqu’un de gentil et de généreux, mais beaucoup de choses ont détruit cela et je suis devenu amer et plein de haine. Sarah m’a montré la voie. Ne vous méprenez pas, j’ai encore beaucoup de chemin à faire, mais c’est un début.”
Il semblerait que cet échange à contre-courant des conflits qui sont récurrents sur les réseaux sociaux ait porté ses fruits. Espérons que ce genre de dialogue inspire les internautes et qu’ils deviendront plus fréquents à l’avenir…
Traduit de l’anglais par Sophie Janinet
