À l’occasion de la troisième édition du Mondial du Tatouage, on est allé à la rencontre des inventeurs d’une imprimante 3D qui tatoue.
Asie, États-Unis, Amérique du Sud, Russie, ils ont parcouru le monde entier pour présenter leur bébé, joliment nommé “Le Tatoué”. Pierre Emm, Johan Da Silveira et Piotr Widelka, ont toujours été passionnés par l’univers du tatouage. Tous trois élèves de l’École Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI), ils sont parvenus à détourner une imprimante 3D pour concevoir une véritable machine à tatouer.
Le processus de création a duré plus d’un an durant lequel ils ont payé de leur personne en s’utilisant eux-mêmes comme cobayes. Après plusieurs versions, l’appareil est finalement composé d’un dermographe assisté par un logiciel de modélisation 3D pour visualiser le motif sur écran avant de le tatouer.
Les trois jeunes Parisiens, dont le travail est disponible sur le site Appropriate Audiences, ont choisi de concevoir un nouvel outil destiné aux tatoueurs, aidés par le concepteur de logiciels Autodesk et FabShop. Ils ne veulent surtout pas être accusés de voler leur travail ou leurs dessins. Au-delà de la prouesse technique, le but est surtout de tatouer des motifs très précis et difficiles à reproduire à la main. En gros, tout pour simplifier la vie du tatoueur, même si son artisanat est, d’une certaine manière, remis en cause.
Pour en voir plus, rendez-vous sur leur chaîne Vimeo et sur leur Facebook.
À voir aussi sur Konbini