Des incertitudes
Malgré tout, ces éoliennes peinent pour l’instant à convaincre. Les vibrations qui leur permettent de créer de l’énergie impliquent des risques d’effondrement des structures pour les grands modèles qui effraient certains ingénieurs et spécialistes. L’exemple du pont de Tacoma, qui s’est effondré après avoir été violemment ébranlé par le vent, est d’ailleurs souvent brandi pour les dénoncer.
Cédric Philibert, analyste au pôle “énergies renouvelables” de l’Agence internationale de l’énergie, a exprimé son scepticisme auprès du Monde :
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Il y a eu beaucoup de tentatives de structures d’éoliennes différentes. Si l’on s’est arrêté sur des turbines avec trois pales, c’est qu’elles sont bien équilibrées : cela correspond au minimum de matériel pour le maximum d’efficacité.
David Suriol, l’un des inventeurs des éoliennes sans pales, a d’ailleurs bien conscience des difficultés que soulèvent son projet. Mais il reste optimiste :
Les résultats sont encourageants et les incertitudes techniques sont résolues progressivement. Mais nous devons rester très prudents car le défi à relever est immense : Vortex est une nouvelle technologie, pas l’évolution de quelque chose déjà existant.