Une fonctionnalité utilisée seulement 4 fois dans l’histoire de Facebook
Fruit d’une réflexion après le tsunami japonais de 2011, ce bouton a été crée en octobre 2014 par Naomi Gleit, Sharon Zeng et l’ingénieur informatique Peter Cottle. Baptisé “Contrôle d’absence de danger” en France, il permet de prévenir ses proches que l’on va bien en cas de catastrophe climatique, attentat ou autre événement dramatique. Si certains sont un peu tête en l’air et ne se signalent pas rapidement, vos amis Facebook peuvent aussi vous noter “en sécurité”.
Le bouton “Safety Chek” a été utilisé par Facebook seulement quatre fois depuis sa création : durant les séismes d’avril et mai 2015 au Népal, puis en octobre dernier lors du passage de l’ouragan Patricia au Mexique. C’est la première fois que le réseau social lançait ce bouton en France, d’où la surprise et les réactions positives qui ont suivi, notamment sur Twitter où les annonces de recherche de personnes se multipliaient.
On peut dire tout le mal qu'on veut de Facebook, n'empêche que le "Safety Check" c'est vachement bien https://t.co/Vpu7Yyjc94
— Amaelle Guiton (@amaelle_g) 14 Novembre 2015
Ces notifications de 'Safety Check' sur Facebook sont tellement rassurantes.
— Arnaud Laurent (@Arn_Lau) 14 Novembre 2015
On peut détester Facebook mais le Safety Check c'est vraiment bien. Même si ça ne devrait pas exister.
— Mollah Mollo (@kwyxz) 14 Novembre 2015
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Les limites du “Safety Check”
Aussi utile et rassurante soit-elle, cette application a ses limites, apparues rapidement après sa mise en place. En 2015, pendant le séisme népalais, de nombreuses personnes résidant en dehors de la zone de danger ont pu l’utiliser, provoquant l’indignation, sans compter les pays où le réseau internet est insuffisant pour que cet outil soit pertinent.
Si l’appli permet de dégrossir, de nombreuses personnes possédant un compte Facebook mais peut-être peu connectées n’ont pas encore checké le bouton, ce qui a pour effet de décupler notre peur pour leur sécurité. Autre problème : si vous avez cliqué sur le bouton “Safety Check” pour quelqu’un d’autre par erreur et que vous souhaitez vous rétracter, retrouver la personne et la décocher via smartphone s’avère assez complexe.
Au final, le bouton “Safety Check” ne remplace pas les autres moyens de communication pour prendre nouvelle de ses proches : DM sur Twitter / Facebook, SMS ou le bon vieux coup de fil. La fonctionnalité de Facebook constitue tout de même un bon complément et permettra de rassurer la famille éloignée et les amis à l’étranger.
De son côté, Google proposait d’appeler gratuitement la France de l’international via Hangouts.
Appels internationaux vers la France gratuits via Hangouts. #AttaquesParis
Android → https://t.co/zBBdDBau85
iOS → https://t.co/hzSxJvcg3i
— Google (@google) 14 Novembre 2015