Vers plus de chauffage collectif
Bye bye la Russie… et les séismes
Mais attention, il y a une condition ultime à la réalisation du projet : les frais ne doivent pas augmenter pour les habitants. Pour éviter cela et atteindre ses objectifs de future ville verte, Amsterdam attend donc un soutien financier du gouvernement néerlandais.
Ce désinvestissement du gaz naturel s’explique aussi par des raisons géopolitiques. Comme une grande partie de l’Europe, les Pays-Bas dépendent du gaz importé de Russie, dont 50 % circule dans des pipelines qui traversent l’Ukraine, ce qui constitue une source de tensions diplomatiques.
Pour autant, il est plus facile pour les Pays-Bas de se défaire de cette dépendance à la Russie puisque le pays produit 70 % du gaz dont il a besoin. Mais cette relative indépendance a un prix : l’extraction du gaz est la cause de milliers de tremblements de terre dans la région de Groningue. La logique voudrait donc que les Pays-Bas évitent de chauffer ses habitations avec du gaz dont l’extraction fait trembler leurs fondations…
À voir aussi sur Konbini