Pour endiguer la radicalisation en ligne et repérer des terroristes potentiels, le FBI et la NSA réclament aux géants de la Silicon Valley la création d’un algorithme.
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Le 8 janvier dernier, les autorités états-uniennes, en la personne des directeurs du FBI et de la NSA, ont tenu une réunion avec les grands dirigeants de la Silicon Valley (Californie) : Facebook, Google, Twitter et Apple.
Deux mois après les attaques qui ont secoué Paris, et un mois après celle de San Bernardino (Californie), toutes deux revendiquées par Daech, le gouvernement américain veut prendre le problème de la radicalisation en ligne à bras-le-corps. D’après Fusion, la NSA et le FBI auraient réclamé la création d’un algorithme qui permettrait de déterminer un “score de radicalisation” des utilisateurs de ces réseaux sociaux ou services de messagerie.
Un algorithme détecte déjà les tendances suicidaires
C’est une sorte de compromis, donc, que les services de renseignement sont en passe de conclure avec avec les entreprises de la Silicon Valley : pas d’accès direct aux données pour le FBI ou la NSA mais une tâche supplémentaire pour les géants de la technopole.
La création d’un algorithme ne serait pas une première pour le réseau social de Mark Zuckerberg qui en a déjà instauré un pour détecter les personnes qui font face à des envies suicidaires, comme le rappelle BFM. Et c’est cet algorithme-là qui servirait de modèle pour repérer d’éventuels terroristes.