Quels sont les risques ?
Les tatoueurs contre-attaquent
Suite à la parution de l’arrêté du 6 mars 2013, le Syndicat National des Artistes Tatoueurs (SNAT) a réagi. Tin-Tin, président du SNAT et tatoueur professionnel à Paris, a adressé une lettre aux directeurs de la Direction Générale de la Santé (DGS) et de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), afin de mettre en exergue le dilemme auquel les tatoueurs français vont devoir faire face à l’avenir :
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– Soit bannir la majeure partie de leurs couleurs de leurs étagères et effectuer exclusivement des travaux en noir, blanc, gris, vert ou bleu (palette très limitée pour ces deux dernières couleurs) ;
– Soit continuer à utiliser leurs couleurs habituelles, autorisées sur l’ensemble du territoire européen à l’exception de la France, et se trouver par conséquent en situation d’illégalité.
Au vu du fléau du tatouage clandestin et à domicile que nous dénonçons avec force depuis plusieurs années, cela engendrera immanquablement une augmentation des complications cutanées et sans aucun doute des problèmes d’infection, et ce sans aucune traçabilité […]
Le SNAT a été convié à une audition à l’Assemblée Nationale le 27 novembre – rien n’est encore gagné. D’ici là, pour soutenir la cause des tatoueurs, une pétition populaire a été mise en ligne.