Deux photographes, Baptiste Glorion et Alexis Pazoumian, ont plongé dans le monde du culturisme naturel en France. Un sport qui se pratique sans aucun produit dopant.
Si des gens comme Lou Ferrigno, Arnold Schwarzenegger et autres rustres américains de Muscle Beach restent les figures culturelles dominantes du monde culturiste, un nombre surprenant d’athlètes intransigeants se ruinent chaque année pour entrer en compétition dans des salons de culturisme au fin fond de la France.
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Les photographes Baptiste Glorion et Alexis Pazoumian ont infiltré l’univers de ce sport discret, dont les participants se vantent de ne faire utilisation d’aucun produit dopant. Même si l’événement est très prisé, il n’y a pas de sponsors ou de financement et les participants gagnent des médailles de pacotille et de minuscules récompenses –financées par une partie des entrées.
Un monde insoupçonnable
Une pratique peu reconnue
La fédération organisatrice (la Fédération Française d’Haltérophilie – Musculation aka FFHMFAC) ne génère pas assez de financement pour soutenir ses athlètes ou développer un réseau professionnel. Les culturistes français doivent donc financer eux même les dépenses de voyage, de logement et même d’inscription.
Ces investissements en ruinent certains, et même si le titre de champion de France peut être la porte ouverte aux évènements européens et internationaux, il est absolument impossible pour ces sportifs de continuer à s’auto-financer.