Vidéo : on a trouvé la meilleure parodie du clip des Enfoirés

Vidéo : on a trouvé la meilleure parodie du clip des Enfoirés

En 2015, quelle est la meilleure solution pour parodier un clip qui fait l’actualité ? Un joli et pertinent mashup avec un groupe de metal à prendre au second degré.
18h04. Le hasard des bonnes choses veut qu’on a reçu sur notre boîte mail un lien WeTransfer. Dans le corps du mail, un indice sur son contenu : 

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Salut les Konbinis, voici ma contribution au clip anti-jeunes des Enfoirés. Ce n’est pas du grand art mais bon.

Trois heures après avoir posté l’article sur l’hallucinant clip anti-jeunes des Enfoirés, voilà qu’un internaute a déjà trouvé une réponse vidéo. Au programme, un mashup entre les images du clip du collectif et un titre bien connu du groupe français Cobra, “Des lieux associatifs pour les jeunes”.
Dans les paroles, qu’il faut prendre au second degré, voilà ce qu’on peut entendre :

Des fille en short sur le bord de l’autoroute, des orages sur la plage en plein mois d’aout, des milliers d’ados encrisés dans une terre, en perte de confiance sans aucun repères… des centres de formation pour les DJ, musique techno et drogue pour t’évader… un regard neuf sur la société, un regard neuf sur la sexualité…


Bon, là, vous êtes au frais, peinard, devant votre ordinateur, à éructer contre Les Enfoirés. Mais une question vous turlupine : “c’est qui Cobra ?”. Groupe français originaire de Grasse, dans le département des Alpes-Maritimes, il s’adonne tout entier au metal, au punk et à l’humour gras depuis plus de 30 ans. Formé en 1984, son premier véritable album, intitulé Involution, sort en 2001.
Porté par des titres comme “J’aime regarder les filles qui marchent sur des seringues (sur la plage)”, “Pédés et drogués” ou la plus “dance machine” “Ma chérie”, le disque donne lieu à un successeur en 2006, Le Pont des Extrêmes, lequel est ouvert par la fabuleuse piste “Des lieux associatifs pour les jeunes” – évidemment, le disque vous en coûtera 6,66€ en version digitale sur BandCamp.
Ces dernières années, porté par des premières parties aussi variées que Salut c’est cool !, Eagulls, les coreux de Kickback ou encore les post-punks de Frustration, le groupe s’est taillé un véritable nom : Cobra, c’est la déconne pour ceux qui aiment à la fois l’humour acide et le metal cradingue. Soit les antipodes du spectre culturel qui caractérise l’esprit des Enfoirés.
Article écrit avec Théo Chapuis