Suicide Squad : deux frères veulent porter plainte pour “publicité mensongère”

Suicide Squad : deux frères veulent porter plainte pour “publicité mensongère”

Quand des spectateurs sont (très) déçus par Suicide Squad, ils menacent de faire appel à la justice.

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Suicide Squad est, à n’en pas douter, le film événement de l’année. Pas seulement parce qu’il fait partie de cette longue liste de blockbusters de super-héros dont le coût pourrait avoisiner les 175 millions de dollars de budget. Pas seulement parce que le casting donne la part belle à des stars d’origines multiples. Pas seulement parce qu’on attendait que DC Comics, après le demi-échec Batman v Superman, sorte sa “carte joker” avec un film qui allait vraiment concurrencer Marvel, l’écurie concurrente.

Si Suicide Squad est un événement, c’est aussi et surtout parce qu’il a divisé les critiques comme le public, entraînant dans sa foulée de nombreuses informations et réactions, notamment sur la Toile : la création d’une pétition anti-Rotten Tomatoes, la description fatale de l’envers du décor de la production du film et même les musiciens de Die Antwoord qui s’en prennent au réalisateur David Ayer pour avoir copié leur style sans les prévenir.

Il n’en fallait pas plus pour que deux frères écossais racontent sur Reddit leur histoire, évoquant le fait qu’ils ont parcouru 300 kilomètres (oui, oui) pour voir le film lors de sa sortie à Londres. L’objet de leur courroux après la séance ? “Publicité mensongère.” En cause, des bandes-annonces qui donnaient une trop grande importance scénaristique au Joker, alors que le personnage (secondaire) n’est en réalité présent qu’une quinzaine de minutes à l’écran. Ils évoquent aussi des scènes de Katana présentées dans les trailers mais invisibles dans la version officielle du film.

Pour répondre à cette immense déception, les deux frères expliquent sur Reddit qu’ils ont l’intention de porter plainte contre la Warner et DC Comics. Après la séance, ils ont demandé au cinéma de leur rembourser le prix de leurs places.

Et le post de poursuivre :

“On m’a ri au nez quand j’ai réclamé mon argent. Ils m’ont mis dehors. J’engage donc une procédure contre le studio. Je veux être remboursé, et indemnisé pour l’embarras ressenti à cause de tout ça [..]. Si vous faites la publicité pour quelque-chose, donnez-moi ce qui était promis, point. C’est devenu la nouvelle habitude des studios de montrer des scènes épiques dans les vidéos promotionnelles puis de les zapper au montage final.

C’est injuste ! Joignez-vous à moi si vous ressentez la même chose. Stoppons ce mensonge à grande échelle. Faisons-leur comprendre qu’on ne veut pas de leur “director’s cut collector deluxe suprême’, que ça n’a pas de sens. On veut voir au cinéma ce qui nous a été montré dans les vidéos promo, tout simplement.”

Ce n’est pas la première fois que la justice s’incruste lors de la sortie de films. On se souvient de la plainte d’une fan de Fast & Furious qui pensait trouver dans Drive de Nicolas Winding Refn un divertissement du même acabit. Extrêmement déçue, Sarah Deming avait demandé à être remboursée, souhaitait que la bande-annonce mensongère soit supprimée et avait même précisé que certaines scènes étaient inutilement violentes.