La star de Blue Valentine et de My Week with Marilyn a été choisie pour incarner la chanteuse Janis Joplin, dans un biopic qui sera réalisé par Sean Durkin.
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Après Bette Midler en 1979 pour The Rose, c’est au tour de Michelle Williams d’incarner Janis Joplin, la légende du rock et du blues, qui avait eu droit à un beau documentaire, sobrement intitulé “Janis”, en 2015. Aussi intitulé Janis, ce projet de biopic qui sera réalisé par Sean Durkin (Martha Marcy May Marlene) traînait dans les cartons depuis plus de 20 ans et devrait se concentrer sur l’apogée de la carrière de la chanteuse texane.
Nina Arianda, Pink, Lili Taylor et Zoey Deschanel auraient été successivement approchées pour incarner la chanteuse à la voix rocailleuse, rapporte Deadline. Habituée aux rôles sombres, Michelle Williams s’est récemment illustrée dans Cabaret, une comédie musicale de Broadway. Son talent pour le chant et sa sensibilité torturée ont donc convaincu le réalisateur, qui a décidé de tout miser sur elle.
Ce n’est pas la première fois que Michelle Williams, actuellement à l’affiche du merveilleux Manchester By the Sea, incarne une icône : en 2011, l’actrice révélée par la série Dawson s’était métamorphosée en Marilyn Monroe pour My Week with Marilyn, et avait même été nommée aux Oscars pour cette prestation.
Janis Joplin, icône des 60’s
On l’imagine sans difficulté dans la peau de Janis Joplin, dont la vie fut écourtée par une overdose, au même âge que Jimi Hendrix, Kurt Cobain, ou plus récemment Amy Winehouse, rejoignant ainsi le funeste Club des 27.
Avant de se lancer dans une carrière solo, la première grande chanteuse blanche de blues était la voix féminine de Big Brother and the Holding Company, un groupe de rock psyché. Toujours en marge de la société, avec ses fringues colorées et dépareillées, cette rebelle au cœur fragile, moquée par ses camarades dans sa jeunesse, avait finalement réussi à prendre sa revanche sur la vie en devenant une musicienne mythique qui n’avait plus peur de rien.
Mais cette écorchée vive, électrique et singulière, qui a marqué Monterey et Woodstock de ses concerts inoubliables, a mené une vie mouvementée et s’est perdue dans la drogue et l’alcool. Si le court, mais intense, passage sur Terre de la femme qui se faisait appeler “Mama Cosmique” ou “Pearl” a révolutionné le monde de la musique, elle a surtout ouvert la voie du rock’n’roll aux femmes et continue à inspirer le monde du cinéma.
En attendant, petite piqûre de rappel :