Le live est conçu autour d’une histoire, racontée par des petits courts métrages réalisés notamment avec des illustrations animées et des images tournées dans l’esprit du teaser diffusé pour l’ep.
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Naissance, inconscient, temps… Les morceaux de cet EP introspectif sont semblables à des chapitres dont Jumo se fait le conteur. Tendance, dénué de couleur et très graphique, son univers colle bien à la production léchée.
Laisser libre court à l’imagination des auditeurs
“C’est large, mais je ne saurais pas être plus précis, je n’aime pas trop les étiquettes qui font perdre pas mal de sens aux nouveaux projets (futur beat, futur bass, neo je sais pas quoi.. )“, admet-il. Ce qui est primordial avant tout pour Jumo, c’est de laisser libre court à l’imagination des auditeurs pour qu’ils puissent “prendre part à la narration des morceaux” et ressentir à leur manière le projet en général.
Quand on écoute l’EP de Jumo, on ne peut s’empêcher de penser à Flume, artiste qui lui a d’ailleurs “le plus retourné le cerveau” ou encore Ratatat. Les références de Jumo sont multiples. Elles vont de Flying Lotus à Hudmo en passant par Clark et Siriusmo.
En plus des différents domaines artistiques exploités pour la partie visuelle de son projet, Jumo “essaie de se démarquer en donnant une couleur spécifique à [sa] musique, par le traitement, le placement des instrus, et la mise en avant de la mélodie et des éléments essentiels (voix, jeux de percussions, etc…)”. Une musique qui s’inspire aussi bien du hip-hop que de l’électro. Sur l’EP Hylé il invite d’ailleurs le rappeur Beau Young Prince.
Jumo se produira le 10 janvier au Pan Piper en première partie de Cee-Roo.