“Ils voulaient une vidéo qui contraste avec ce qu’ils jouent, pour réveiller les gens, en quelque sorte.”
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Un clip doublement politique ?
Si le groupe n’est pas particulièrement connu pour son engagement politique, il est célèbre pour être particulièrement friand de ce genre de messages cachés. Depuis la publication en ligne de “Burn the Witch”, les fans ainsi que les médias sont partis à la chasse aux indices, aux moindres références possibles qui pourraient se cacher dans ce premier extrait.
D’après Pitchfork, le symbole serait tout autre. Pour eux, le stop-motion et l’esthétique du clip rappelle la série créée par Gordon Murray dans les année 60, éminemment célèbre chez nos voisins anglais, Trumptonshire Trilogy.
Cette petite ville considérée par son créateur comme un “monde heureux”, refléterait selon le site américain un endroit où sont prêchées des valeurs traditionnelles, celles de la famille et du travail, souvent défendues par les partis politiques conservateurs.
Radiohead a peut-être utilisé cette référence culturelle, très propre au Royaume-Uni, pour dénoncer le conservatisme, le chauvinisme et le nationalisme extrême qui prend de plus en plus d’ampleur médiatique dans le monde à travers des figures politiques comme Marine Le Pen et Donald Trump (toujours d’après l’analyse de Pitchfork).
Le retour de Radiohead mobilise toute l’attention des fans et du monde de la musique. Avec “Burn the Witch”, le groupe a su a attirer la curiosité, perpétuant cette image de groupe énigmatique et, peut-être, bientôt politique ?