Nombreuses sont les techniques développées par les cinéastes pour illustrer les effets des différentes drogues.
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Si les scènes de défonce peuvent être pour les acteurs l’occasion de brillantes démonstrations de leur talent (on se souvient de la performance de Leonardo DiCaprio dans Le Loup de Wall Street), elles sont pour les réalisateurs l’occasion de tester les limites du médium cinématographique.
À travers une vidéo justement intitulée “Cinema Under the Influence: How Movies Get High” (“Cinéma sous influence : comment les films se défoncent”) publiée sur la plateforme Vimeo par Fandor, Philip Brubaker présente différentes techniques (visuelles comme auditives) développées par les cinéastes afin de retranscrire fidèlement l’expérience d’une prise de stupéfiant et ses effets (désirables ou non) : caméra pivotante, altération de la vitesse, des couleurs, du son, de la netteté du plan…
Ode à l’inventivité de réalisateurs tels que Martin Scorsese ou Terry Gilliam – qui n’avait jamais touché au LSD avant de réaliser Las Vegas Parano – la vidéo rappelle que peu importe le point de vue adopté (que ce soit celui de la personne sous drogue ou celui du spectateur), les metteurs en scène réussissent l’impossible : faire ressentir une expérience éminemment intime par le son et l’image.