“Cette décision permet également aux auteurs-compositeurs de tirer des bénéfices issus des accords conclus par les maisons de disques sur le marché libre. Le rapport entre ce que les labels touchent de la part des services [de streaming] et les revenus des artistes s’est considérablement amélioré, ce qui s’est traduit par l’équilibre le plus favorable de l’histoire de l’industrie.”
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Une avancée en demi-teinte
Le pas est grand, mais il est tout de même à nuancer, car la réalité économique reste plus clémente pour les labels que pour les artistes. En effet, à chaque fois qu’un auteur touche un dollar, sa maison de disques reçoit 3,82 dollars. Un écart que David Israelite ne nie pas, mais qui n’atténue pas son enthousiaste quant à ce que représente cette avancée pour l’avenir de l’industrie musicale :
“De toute l’histoire des États-Unis, c’est le meilleur taux possible pour les auteurs-compositeurs, ce qui est d’une importance cruciale car le streaming continue à dominer le marché.”
Voilà. Vous qui soutenez vos artistes américains favoris, qu’ils soient indépendants ou non, en achetant leurs disques ou en allant les voir en concert, dites-vous désormais qu’ils toucheront un peu plus à chacune de vos écoutes en ligne.